S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
11.07.2017 à 17 H 48 • Mis à jour le 11.07.2017 à 17 H 48
Par
Biodiversité

Une «annihilation biologique» frappe les animaux de la Terre

Entre 1900 et 2015, le lion a perdu les deux tiers de son territoire en Afrique. FEDERICO VERONESI / AFRICAN WILDLIFE FOUNDATION
Trois scientifiques de renommée internationale lancent un cri de panique : la Terre a perdu la moitié de ses animaux et la disparition des populations vivantes se poursuit à un rythme accéléré, sous la pression de l'expansion humaine

Ce n’est pas un signal d’alarme, c’est un cri de panique. Dans l’édition du 10 juillet des PNAS, les comptes rendus de l’académie des sciences des États-Unis, trois chercheurs décrivent la disparition des animaux sur terre en termes angoissants, parlant d’une « annihilation biologique », d’une « effrayante attaque contre les fondements de la civilisation humaine ». Un langage aussi cru est inhabituel dans une publication scientifique.


« La situation est devenue si mauvaise qu’il ne serait pas éthique de ne pas utiliser un langage fort »vient de déclarer au quotidien britannique The Guardian le premier signataire de la publication, le professeur Gerardo Ceballos, de l’Université nationale autonome du Mexique. Ceballos et ses deux coauteurs, Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo, tous deux de l’université Stanford (Californie), soulignent que la Terre est entrée dans sa sixième phase d’extinction massive des espèces biologiques depuis l’apparition de la vie sur la planète, il y a à peu près 3,8 milliards d’années.


Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.