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30.05.2025 à 08 H 19 • Mis à jour le 30.05.2025 à 08 H 58 • Temps de lecture : 6 minutes
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n°1076.Abstention du sacrifice de l’Aïd : comment l’État impose sans interdire

Alors que le roi Mohammed VI a appelé les Marocains à s’abstenir du sacrifice de l’Aïd cette année, en raison de la crise du cheptel, l’absence de cadre légal et de communication officielle a semé confusion et rumeurs. Des mesures restrictives s’appliquent localement sans texte réglementaire, alimentant la peur de sanctions. Entre appel moral, contournements opportunistes et pression implicite, Le Desk décrypte les ressorts d’une contrainte sans loi

Le 26 février dernier, le roi Mohammed VI a exhorté les Marocains à s’abstenir d’accomplir cette année le sacrifice de Aïd Al Adha, qui aura lieu le samedi 7 juin. Dans un message relayé par Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, le Souverain avait expliqué que «  notre pays affronte des défis climatiques et économiques qui ont eu pour conséquence une régression substantielle du cheptel  », et que, du fait de cette conjoncture défavorable, «  nous invitons notre cher peuple à s’abstenir d’accomplir le rite du sacrifice de l’Aïd de cette année  »


«  En tenant compte du fait que Aïd Al Adha est une sunna confirmée lorsque cela est possible, l'accomplir dans ces circonstances difficiles causerait un réel préjudice à de larges pans de notre population, en particulier à ceux qui ont des revenus limités », soulignait le monarque. La formulation est pesée : il ne s’agit ni d’un décret, ni d’une obligation, mais d’un appel moral, spirituel et civique.


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