
n°1027.Gros plan sur les violences basées sur le genre dans le milieu du cinéma au Maroc
L'Association des Rencontres Méditerranéennes du Cinéma et des droits de l'Homme (ARMCDH) a rendu public son étude sur les violences basées sur le genre dans le secteur du cinéma au Maroc. Dans sa démarche de recherche, l’association a réalisé, entre autres, 15 entretiens semi-structurés auprès de professionnels du secteur du cinéma au Maroc, à savoir 13 femmes et 2 hommes.
Il ressort de l’étude que les violences basées sur le genre (VBG) dans le secteur du cinéma s'inscrivent dans un cycle vicieux alimenté par « une logique de prédation ». Cette dynamique repose sur des relations d'autorité, un cadre juridique insuffisant et la vulnérabilité des potentielles victimes. « C’est un monde où se joue une relation de pouvoir exercé par des hommes sur des femmes, un pouvoir qui pourrait être professionnel tiré d’une relation hiérarchique du travail, mais surtout renforcé par les rapports sociaux de sexe, hiérarchisés, et construits par les normes et les valeurs sociales », souligne l’étude.
Le Maroc a certes ratifié plusieurs conventions favorisant la lutte contre les discriminations. Toutefois, la lutte contre les violences à l’égard des femmes spécifiquement sur les lieux de travail n’est pas explicitement couverte par un cadre juridique marocain. Les lois sont générales et peu adaptées, souligne l’étude. Il n’existe, par conséquent, aucune législation spécifique aux violences basées sur le genre (VBG) dans le secteur du cinéma.

Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.