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17.01.2025 à 19 H 10 • Mis à jour le 17.01.2025 à 19 H 10 • Temps de lecture : 8 minutes
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n°1027.Gros plan sur les violences basées sur le genre dans le milieu du cinéma au Maroc

Elles sont réalisatrices, techniciennes, productrices ou maquilleuses et passent une grande partie de leur vie sur des plateaux de tournage. Ces lieux, marqués par la promiscuité, la domination masculine et l’absence de cadre juridique adéquat, deviennent le théâtre de diverses formes de violences, souvent méconnues ou banalisées. Une récente étude de l'Association des Rencontres Méditerranéennes du Cinéma et des droits de l'Homme (ARMCDH) a mis en lumière l’omniprésence des agressions basées sur le genre dans le milieu du cinéma, leurs multiples manifestations, ainsi que les nombreux obstacles à leur dénonciation. Voici son constat en détail

L'Association des Rencontres Méditerranéennes du Cinéma et des droits de l'Homme (ARMCDH) a rendu public son étude sur les violences basées sur le genre dans le secteur du cinéma au Maroc. Dans sa démarche de recherche, l’association a réalisé, entre autres, 15 entretiens semi-structurés auprès de professionnels du secteur du cinéma au Maroc, à savoir 13 femmes et 2 hommes.


Il ressort de l’étude que les violences basées sur le genre (VBG) dans le secteur du cinéma s'inscrivent dans un cycle vicieux alimenté par « une logique de prédation ». Cette dynamique repose sur des relations d'autorité, un cadre juridique insuffisant et la vulnérabilité des potentielles victimes. « C’est un monde où se joue une relation de pouvoir exercé par des hommes sur des femmes, un pouvoir qui pourrait être professionnel tiré d’une relation hiérarchique du travail, mais surtout renforcé par les rapports sociaux de sexe, hiérarchisés, et construits par les normes et les valeurs sociales », souligne l’étude.


Le Maroc a certes ratifié plusieurs conventions favorisant la lutte contre les discriminations. Toutefois, la lutte contre les violences à l’égard des femmes spécifiquement sur les lieux de travail n’est pas explicitement couverte par un cadre juridique marocain. Les lois sont générales et peu adaptées, souligne l’étude. Il n’existe, par conséquent, aucune législation spécifique aux violences basées sur le genre (VBG) dans le secteur du cinéma.

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