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22.06.2025 à 14 H 56 • Mis à jour le 23.06.2025 à 09 H 37 • Temps de lecture : 2 minutes
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Moyen-Orient

Attaque américaine contre l’Iran : les pays arabes appellent à la retenue

L’attaque menée par les États-Unis contre plusieurs sites nucléaires en Iran continue de susciter une vive inquiétude dans le monde arabe. De l’Égypte au Liban, en passant par le Golfe, plusieurs pays de la région ont exprimé leur préoccupation croissante face à une escalade militaire qui menace la stabilité régionale et internationale, appelant unanimement à la retenue et au retour au dialogue.


L'Égypte a été parmi les premières capitales arabes à réagir, exprimant sa "grande préoccupation face à une escalade qui pourrait, selon le ministère des Affaires étrangères, avoir « de graves conséquences sur la paix et la sécurité régionales et internationales ». Le Caire a averti contre le risque de « glissement vers plus de chaos et de tensions », tout en appelant à privilégier les voies politiques et diplomatiques pour une « résolution durable » du conflit.


L’Arabie saoudite a, elle aussi, fait part de sa « grande préoccupation » après le ciblage par Washington d’installations nucléaires iraniennes. Riyad a exhorté la communauté internationale à intensifier ses efforts en faveur d’une solution politique qui garantisse la stabilité dans la région, soulignant la nécessité d’éviter un embrasement susceptible d’échapper à tout contrôle.


Les Émirats Arabes Unis ont adopté un ton similaire. Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, Abu Dhabi a appelé à une « cessation immédiate de l’escalade », mettant en garde contre les « graves répercussions » que cette action pourrait entraîner. Le pays a réaffirmé son attachement aux principes de la diplomatie et du dialogue, comme seul moyen de désamorcer la crise.


À Doha, le Qatar a insisté sur « l’urgence de cesser toutes les opérations militaires », plaidant pour une reprise rapide des négociations diplomatiques. Le ministère qatari des Affaires étrangères a mis en garde contre des conséquences « catastrophiques » à l’échelle régionale et internationale, en réitérant son soutien à tout effort visant à calmer les tensions.


Le Koweït a, de son côté, qualifié l’attaque des installations nucléaires iraniennes de « grave menace pour la sécurité régionale et mondiale ». Appelant à l’arrêt « total et immédiat » de l’escalade, le ministère koweïtien des Affaires étrangères a souligné l’impératif de faire prévaloir la voie du dialogue.


À Oman, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fermement dénoncé l’intervention militaire américaine, appelant à une désescalade « immédiate et globale ». Mascate, qui entretient historiquement une diplomatie de neutralité active, s’inquiète d’un effondrement des mécanismes régionaux de concertation.


Au Liban, le président Joseph Aoun a mis en garde contre l’élargissement du conflit, notamment à la lumière de la recrudescence des tensions israélo-iraniennes. Il a souligné que l’attaque contre des infrastructures sensibles telles que les sites nucléaires iranien représente une menace directe pour « la sécurité et la stabilité de plusieurs régions », en appelant à « des négociations constructives et sérieuses ».


Enfin, le gouvernement irakien a condamné sans ambiguïté les frappes menées contre l’Iran. Bagdad considère que cette escalade militaire « porte atteinte à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient », une région déjà fragilisée par des décennies de conflits.

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