Benkirane à Doha pour prendre part aux obsèques d’Ismaël Haniyeh

Abdelillah Benkirane, SG du PJD aux funérailles du leader du Hamas. Crédit: Benkirane / Facebook.

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) , Abdelillah Benkirane, s’est rendu à Doha pour assister aux funérailles du chef politique du Hamas Ismaël Haniyeh, décédé lors d’une attaque aérienne israélienne mardi soir.

Le chef du parti islamiste s'est rendu dans la capitale qatarie en compagnie de Mohamed Reda Benkhaldoun, responsable du comité des relations internationales du parti, a annoncé Benkirane dans une publication sur Facebook, indiquant que « la prière funéraire pour le martyr Ismaël Haniyeh et son compagnon martyr Wassim Abu Shaaban a eu lieu après la prière du vendredi à la mosquée Mohammed bin Abdul Wahab à Doha ».

Contacté par nos soins, Ahmed Sadqi, membre et ex-parlementaire du PJD, a indiqué que la participation de Benkirane aux obsèques de Haniyeh, « en sa qualité de SG du parti et d’ancien Chef du gouvernement est tout à fait normale, car il s’agit d’une étape importante et cruciale pour la cause palestinienne ». Le parti islamiste, rappelle-t-il, ne cache pas ses affinités avec le Hamas.

« La lutte palestinienne figure, aux côtés des causes nationales, parmi les questions prioritaires du pays, comme l’a affirmé à son tour SM le roi à travers ses discours. Le Maroc demeure solidaire avec le peuple palestinien, et il faut que cela se reflète dans les positions des différents acteurs politiques, partisans ou sociaux », a-t-il ajouté.

La mort de Haniyeh avait suscité de vives réactions tant sur le plan international que national. Le PJD a en effet annoncé une marche nationale ce samedi 3 août à Rabat. Cette marche coïncide avec la Journée internationale d'action pour Gaza et vise à exprimer la solidarité des Marocains avec le peuple palestinien et dénoncer l’assassinat du chef et plusieurs leaders du Hamas.

A son tour, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avait condamné par la voix de son SG Nabil Benabdellah, « dans les termes les plus fermes de cet assassinat, qui s’ajoute au bilan israélien historiquement entaché par de nombreux actes terroristes ayant visé des dizaines de dirigeants politiques palestiniens résistants ».

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