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18.07.2024 à 17 H 50 • Mis à jour le 18.07.2024 à 17 H 50 • Temps de lecture : 4 minutes
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Economie

Le HCP table sur une croissance de 3% en 2024 et 3,7% en 2025

Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Maroc devrait afficher une croissance de 3 % en 2024, au lieu de 3,4 % en 2023, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).


Ces prévisions tiennent en compte d’une évolution de 6,8 % des impôts et taxes sur produits nets de subventions, indique le HCP qui vient de publier son Budget économique exploratoire 2025.  Ainsi, compte tenu de l’évolution de l’activité de la pêche maritime à environ 3,9 %, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait se replier de 4,6 % en 2024 après une croissance positive de 1,6 % enregistrée en 2023, contribuant négativement de 0,5 point à la croissance du PIB au lieu d’une contribution positive de 0,2 point une année auparavant, souligne la même source.


Les activités non agricoles devraient, quant à elles, afficher une progression de 3,6 %, portée par le renforcement de l’investissement et par la reprise de la demande extérieure adressée au Maroc.


Ce rythme de croissance devrait être soutenu principalement par la relance du secteur du BTP et des activités minières, ainsi que par la poursuite de la dynamique des activités industrielles et touristiques et celle du transport.


Concernant la valeur ajoutée des industries de transformation, elle devrait afficher une évolution de 3,1 % au lieu 2,7 % en 2023, profitant de la reprise de l’activité des industries chimiques amorcée en 2023, suite à l’accroissement de la demande extérieure.


Quant aux industries du matériel du transport, elles devraient bénéficier de la poursuite de la bonne performance de l’industrie automobile et de l’essor de l’industrie aéronautique, notamment dans les segments de l’assemblage et du câblage électrique.


En outre, l’industrie agroalimentaire devrait enregistrer une croissance limitée à 1,6 %, sous l’effet des retombées négatives de l’amont agricole. Cependant, l’activité du textile devrait continuer de pâtir des répercussions de la concurrence accrue sur le marché international et la faible demande adressée au secteur.


Le secteur du BTP devrait marquer un rebondissement de 3,9 % en 2024 après un repli de 0,4 % en 2023, boosté par l’accroissement de 56 % des investissements publics du secteur et par la mise en œuvre d’importants programmes d’infrastructure.


La valeur ajoutée du secteur minier devrait afficher une croissance remarquable de 10,9 % en 2024, après deux baisses successives de 2,7 % et 23 % respectivement en 2023 et 2022.


Dans ces conditions, le secteur secondaire devrait enregistrer une croissance soutenue de l’ordre de 4,1 % en 2024 après 1,3 % en 2023, contribuant d’un point à la croissance économique nationale au lieu de 0,3 point.


Par ailleurs, les activités tertiaires devraient afficher une croissance favorable de l’ordre de 3,4 % en 2024, attribuable principalement à la progression de 3,5 % des services marchands.


De son côté, l’activité du transport devrait marquer une évolution positive de l’ordre de 5,2 %, profitant de la progression du transport aérien et maritime. Ce dernier devrait bénéficier de l'amélioration des échanges commerciaux internationaux, en particulier la reprise attendue des exportations du phosphate et de ses dérivés et des produits de fabrication du matériel du transport.


Le PINB devrait afficher une croissance de 3,7 % en 2025, après 3 % prévue en 2024, tirant profit d’une consolidation des activités non agricoles et d’une reprise du secteur agricole, estime la même source.


Ces prévisions tiennent en compte d'une augmentation de 3,8 % des impôts et taxes sur produits nets de subventions, indique le HCP qui vient de publier son Budget économique exploratoire 2025, notant qu'en valeur, le PIB devrait accuser une croissance de l’ordre de 5,9 % au lieu de 4,8 % en 2024, donnant lieu à un niveau d’inflation approché par l’indice implicite du PIB de 2,2 % après 1,8 % une année auparavant.


Et de souligner que ces perspectives prennent en compte les tendances internationales, notamment la quasi-stabilisation des prix des matières premières et l'accroissement de la demande mondiale adressée au Maroc, prévue à 3 % en 2025 après 1,5 % estimé en 2024, ajoutant que ces prévisions considèrent également la reconduction de la politique budgétaire en vigueur durant l’année 2024.


En se basant sur ces hypothèses, les activités non agricoles devraient enregistrer une croissance de près de 3,2 % en 2025 contre 3,6 % en 2024, précise le HCP.


Ainsi, le secteur secondaire devrait afficher une valeur ajoutée en hausse de 3,4 % en 2025, attribuable à la poursuite de la bonne performance du secteur du BTP, des industries de transformation et des mines, en lien principalement avec l'augmentation attendue de la demande extérieure.


Les activités tertiaires devraient enregistrer une valeur ajoutée en progression de 3 % en 2025 après 3,4 % en 2024, soutenues par la poursuite de la dynamique du secteur touristique, et par la bonne tenue des secteurs du transport et du commerce en raison du raffermissement de la demande intérieure.


Elles devraient bénéficier également de l’amélioration prévue des revenus, sous l’effet de la hausse des salaires, du redressement des revenus agricoles et de la bonne tenue des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE).


Quant au secteur primaire, il devrait enregistrer une croissance de 8,5 % de sa valeur ajoutée, après une baisse de 4,6 % en 2024, sous l'hypothèse d'une production céréalière moyenne inférieure et d’une consolidation des autres cultures et de l'élevage.

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