L’ONDA nomme un nouveau directeur à l’aéroport de Dakhla

Nomination d’un nouveau directeur à l’aéroport de Dakhla. Crédit : ONDA

Dans une dynamique de renforcement de son management, l’Office national des aéroports (ONDA) vient de nommer un nouveau directeur à la tête de l’aéroport de Dakhla : Badreddine Berrachid. La cérémonie a eu lieu ce 25 avril, en présence de Adel El Fakir, directeur général de l’ONDA. Il s’agit du huitième changement de gouvernance à l’échelle nationale en moins d’un an, après Casablanca, Tétouan, Al Hoceima, Laayoune, Zagora, Nador, et Agadir.

Au premier trimestre, l’aéroport de Dakhla a enregistré une hausse de 14 % de son trafic par rapport à la même période de 2024, totalisant plus de 70 000 passagers. Cette hausse s’explique notamment par le trafic international, qui affiche une progression spectaculaire de 56 %, « signe d’un rayonnement grandissant de la région à l’échelle internationale », commente l’office.

« Entre les grands projets touristiques, l’essor de la pêche, les investissements dans les énergies renouvelables, l’émergence d’une zone logistique atlantique et la connexion croissante avec l’Afrique subsaharienne, la ville est en grande mutation  », précise l’ONDA.

Au niveau de ses liaisons, Dakhla est reliée à Casablanca par 2 fréquences quotidiennes assurées par la Royal Air Maroc (RAM), et à d’autres villes comme Agadir, Laâyoune et Rabat. Quant à l’international, des lignes vers Paris, Madrid, Lanzarote et Las Palmas sont désormais accessibles avec jusqu’à 2 vols hebdomadaires via RAM et d’autres compagnies telles que Transavia, Ryanair et Binter.

Avec la croissance de son trafic et une connectivité aérienne en développement, l’aéroport de Dakhla est amené à s’adapter aux nouveaux enjeux de mobilité, d’accueil et d’efficacité opérationnelle mis en place dans la nouvelle stratégie « Aéroports 2030 ».

Dans le cadre de cette stratégie, l’ONDA compte « renforcer les capacités de l’aéroport, d’améliorer l’expérience passager et d’accompagner la montée en charge progressive liée à l’activité touristique, mais aussi aux dynamiques économiques régionales  », indique-t-on.

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