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28.03.2022 à 13 H 19 • Mis à jour le 29.03.2022 à 06 H 58 • Temps de lecture : 2 minutes
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Industrie

« Maroc Clusters », une nouvelle association pour réunir les 14 clusters marocains

Les 14 clusters marocains ont décidé de constituer une association professionnelle dénommée « Maroc Clusters », dont l'Assemblée générale constitutive s'est déroulée le 24 mars à Casablanca.


Les clusters présents ont débattu de la stratégie du Réseau des clusters marocains, approuvés les statuts et élu les membres du bureau exécutif pour une durée de deux ans, indique un communiqué de l'association.


Ainsi, ont été élus au poste de présidente, Fatima Zahra El Khalifa, directrice générale du Cluster Solaire, au poste de vice-président, chargé des relations internationales, Nabil Najim, directeur général du Cluster des Textiles Techniques, C2TM, et au poste de vice-présidente, chargée des relations institutionnelles, Meryem Rachdi, directrice générale du Cluster Denim et casual wear, MDC.


Nourdine Bouyaakoub, directeur général du Cluster CE3M a été élu au poste de secrétaire général et Sanaa Tazi, directrice générale du Cluster MNC au poste de trésorière, précise la même source, soulignant que l’objectif de cette association est de fédérer les efforts des Clusters marocains pour booster l’Innovation au sein de l’industrie nationale dans le cadre de régionalisation avancée et du Nouveau modèle de développement économique.


Cette association permettra aussi d’aider les pouvoirs publics à mettre en place un cadre favorable pour promouvoir l’innovation au sein des entreprises et faire émerger des start-ups de dimension régionale et mondiale.


Elle aura deux objectifs, le premier consiste à renforcer l’accès des entreprises à la R&D et l’innovation, à travers la mise en place d’instruments de soutien financier à l’innovation, dont notamment un mécanisme ambitieux de crédit impôt-recherche au profit de l’ensemble des entreprises et la création d’un programme d’innovation technologique pour subventionner des projets de recherche technologique et scientifique à fort potentiel économique et des innovations de rupture.


Le second porte sur le développement d'un cadre réglementaire et fiscal favorable à l’émergence de start-ups qui permettrait notamment de créer un statut incitatif de la jeune entreprise innovante, d’adapter la réglementation des changes aux besoins des start-ups et de mettre en place des cadres sectoriels propices à l’innovation et à l’essor de ces dernières dans les secteurs industriels prometteurs.

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