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31.10.2024 à 12 H 24 • Mis à jour le 31.10.2024 à 12 H 25 • Temps de lecture : 1 minutes
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Egalité

Parité et redevabilité en question : l’ADFM fustige le remaniement ministériel

L’Association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM) a réagi vivement suite au remaniement ministériel du 23 octobre dernier, dénonçant l’absence de parité et d’égalité en termes d’accès aux mandats et aux fonctions législatives. 


Dans un communiqué du 28 octobre, l’ADFM dit « constater encore une fois », la non application du principe constitutionnel relatif à la parité et l’égalité entre les femmes et les hommes dans le Conseil de gouvernement et la Chambre des conseillers, et dresse un constat accablant : six femmes seulement contre 24 hommes au gouvernement, une représentation bien en-deçà des exigences de parité.


L’association féministe regrette aussi l’opacité resistante dans les prises de décisions et les faiblesses structurelles concernant les principes de reddition des comptes et transparence. « Aucun rapport n'a été présenté sur les raisons du changement gouvernemental, sur les indicateurs de progrès dans les secteurs sociaux et économiques importants qui relevaient de la responsabilité des ministres sortants », précise l'association.


« Où est la parité dans ce gouvernement ? », questionne ainsi l'ADFM qui déplore également l’absence de femmes élues suite aux élections de la présidence des différents organes du conseil au titre de la seconde période de la législature 2021 -2026. Dans le détail, aucune femme n’a été élue à la présidence des groupes et équipes parlementaires ni au Bureau de la Chambre des conseillers, avance l'ADFM. Seule une femme occupe la présidence d'une commission parlementaire. une absence jugée « flagrante et incompréhensible » par l’association féministe.


C'est dans ce sens que l’ADFM tire dans son communiqué la sonnettes d’alarme pour trois mesures pressantes : l’accélération de la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles en termes d’effectivité de la parité dans les mandats électoraux et les instances de gouvernance, la mise en œuvre des directives du modèle de développement et la définition de la responsabilité sur la base de la redevabilité en matière d’effectivité des droits des femmes. Des actions qui, selon elle, sont plus que jamais nécessaires, dans un gouvernement où les femmes restent sous-représentées.

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