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21.11.2015 à 19 H 32 • Mis à jour le 21.11.2015 à 20 H 21
Par
L'Istiqlal en conclave

Chabat tacle le Makhzen pour sauver sa tête

Hamid Chabat (au centre), SG de l’Istiqlal, lors du Censeil national du parti, le 21 novembre 2015 à Rabat. ICONODOC.
Pour légitimer son maintien à la tête du parti jusqu’en avril, Hamid Chabat tourne la page de l’épouvantail PJD mais désigne un nouvel adversaire : le Makhzen.

Invité à rendre des comptes sur sa gestion des dernières échéances électorales au Conseil national réuni aujourd’hui à Rabat et auquel Le Desk a assisté, Hamid Chabat a usé d’un discours, déjà entendu, mais pour le moins surprenant. « L’Istiqlal aurait pu obtenir de meilleurs résultats si les élections n’avaient pas été entachées d’irrégularités », a lancé d’emblée le Secrétaire général de l’Istiqlal, qui continue de creuser le même sillon pour masquer son échec face à son rival, le PJD. Ses griefs n’ont pas changé : date coïncidant avec les vacances scolaires, vote par carte nationale, et gestion « désastreuse » du processus des élections par le Chef du gouvernement et le ministère de l’Intérieur…. les mêmes qu’il avait avancés le soir de la grande débâcle. Sauf que le roi est passé par-là, et que les observateurs s’attendait à un changement de discours et de tonalité.

« Ô Makhzen, retire toi , l’Istiqlal n’est pas à toi ! »

Dans son discours prononcé à l’ouverture de la session parlementaire fin septembre, le Chef de l’Etat avait clairement exprimé son exaspération de ce genre de « lamentations a posteriori » et avait réfuté « les accusations infondées portées contre les autorités chargées de l’organisation des élections ». Une claque à peine voilée au parti de Hamid Chabat et aux autre perdants, que Mohammed VI avait invités à se livrer à une « autocritique constructive, pour corriger leurs erreurs, redresser leurs dysfonctionnements ». Ce discours, Hamid Chabat semble ne pas l’avoir entendu, rejetant encore une fois la responsabilité de sa Berezina à un supposé complot ourdi par les autorités et certaines « forces ennemies », qu’il se garde de nommer.

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