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04.01.2016 à 03 H 09 • Mis à jour le 04.01.2016 à 12 H 49
Par
CRISE RIYAD-TEHERAN

Les faucons saoudiens contraignent le Maroc à une neutralité difficile

Mohamed bin Salman (G) et le prince héritier déchu et ministre de l’Intérieur, Mohammed bin Nayef lors du 136ème conseil du CCG, à Riyad, le 9 décembre 2015. FAYEZ NURELDINE / AFP.
Enchâssé dans un jeu diplomatique à plusieurs bandes au Moyen-Orient, le royaume joue la carte de la tempérance.

Si la plupart des pays du Golfe et la Jordanie se sont montrés solidaires de manière indéfectible avec l’Arabie saoudite dans sa décision considérée comme « souveraine » d’exécuter le prédicateur chiite Al-Nimr, et ont critiqué la réaction iranienne jugée « belliqueuse » et les attaques contre l’ambassade de Riyad à Téhéran, le Maroc, allié stratégique du régime saoudien, a opté pour la neutralité en adoptant une équidistance entre les deux pays désormais en crise ouverte, en appelant les responsables saoudiens et iraniens à la sagesse. Une réaction similaire à celles de Washington ou de Paris, qui se sont dit inquiets que les « tensions communautaires » dans la péninsule arabique ne « s’exacerbent à un moment où il est urgent de les apaiser ». L’Union européenne, par la voix de sa diplomate en chef, Federica Mogherini, a également opté pour la tempérance : « ce cas a le potentiel d’enflammer un peu plus les tensions sectaires qui font déjà beaucoup de dégâts dans la région ».

Entretiens entre Mohammed VI et le défunt serviteur des Lieux Saints de l’Islam. MAP

Avec Riyad, le Maroc tente de trouver un équilibre précaire

Rabat est depuis toujours l’allié traditionnel de l’Arabie saoudite. Le royaume wahhabite soutient la monarchie marocaine aussi bien sur le plan politique, que diplomatique sur la question nodale du Sahara, mais aussi, lorsqu’il s’agit de délier sa bourse pour soulager les finances du royaume chérifien. Cette alliance date depuis très longtemps et s’est perpétuée au rythme des successions au sein de la Maison des Al-Saoud.


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