Parole d’une anti-nucléaire : le Maroc est incapable de prévenir un accident nucléaire
Depuis 2014, et suite à l’adoption de la loi relative à la sûreté et à la sécurité nucléaires et radiologiques, le Maroc aspire formellement à construire une centrale nucléaire. Une ambition qui ne peut pas être réalisée sans l’aval de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), laquelle a mené une mission de prospection au Maroc du 19 au 26 octobre 2015. Quelques mois après, l’AIEA publiait un rapport dans lequel elle exposait la capacité et la disposition du Maroc à lancer un tel projet.
« Globalement, l’AIEA considère que le Maroc dispose d’acquis importants en matière de connaissances et d’expériences dans le domaine des activités nucléaires », pouvait-on lire sur la synthèse de l’organisation internationale. Toutefois, celle-ci ne serait pas tout à fait une agence de régulation, sans formuler quelques recommandations. Le royaume devrait, donc, compléter son cadre législatif et mettre en place un vrai business-plan pour mieux cerner les objectifs et la feuille de route. Une évaluation plutôt encourageante, actant la démarche du royaume pour se doter du nucléaire. Mais beaucoup de questions entourent encore cette nouvelle volonté du pays.
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