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24.03.2016 à 20 H 00 • Mis à jour le 25.03.2016 à 20 H 32
Par
INTERVIEW

Mohamed Benchaâboun : « Nous allons doubler de taille d’ici 2020 »

Mohamed Benchaâboun, ministre des Finances. DAVID RODRIGUES / LE DESK
Malgré le contexte de crise qui secoue le secteur bancaire, la BCP est arrivée à maintenir le rythme de croissance en 2015. Son PDG nous explique son secret, s’exprime sur la crise des crédits, la récente baisse du taux directeur, la panne de l’investissement privé, et expose ses ambitions pour 2020.

Mohamed Benchaâboun nous reçoit dans le salon VIP du « club de la BP », entouré de sa garde rapprochée. Il sort de sa conférence des résultas, rituel auquel il se prête tous les ans pour commenter les réalisations de son groupe bancaire, la BCP. Une banque qui s’est littéralement transformé depuis sa prise de fonction en février 2008. Cette année encore, et au moment où le secteur bancaire souffre du ralentissement du crédit, où son principal concurrent Attijariwafa bank voit ses revenus baisser, l’ingénieur des télécoms devenu col blanc arrive à tirer son épingle du jeu. La banque qu’il dirige ne fait pas que croître, elle fait mieux que le marché. Une tendance naturelle explique Benchaâboun au vu des résultats de ses filiales en Afrique Subsaharienne. Une zone où l’avenir de la banque du cheval va désormais se jouer, selon le PDG, qui promet une série d’acquisitions au sud du Sahara d’ici 2020, avec comme objectif : doubler la taille du groupe.

Benchaaboun avec l'État major de la BCP lors de la conférence de presse de présentation des résultats 2015. DAVID RODRIGUES / LE DESK

Vous affichez des résultats en croissance en 2015 dans un secteur bancaire qui a tourné au ralenti tout au long de l’année 2015. Quelle est votre potion magique ?

Le secteur est effectivement au ralenti, mais il faut nuancer les choses. L’évolution des dépôts, qui représente l’essentiel des ressources d’une banque, a été relativement importante et a été de l’ordre de 6 %. Au niveau du groupe BCP cette évolution est encore plus marquée. On a réalisé une croissance de 9 % grâce notamment aux filiales africaines qui ont collecté 20 % de plus de dépôts par rapport à 2014. On s’est donc retrouvé avec plus de 20 milliards de dirhams additionnels pour lesquels il faut trouver des emplois qui peuvent générer une marge et créer de la valeur. Nos activités marchés financiers ont également bien évolué, en maintenant leur niveau de contribution, malgré la conjoncture un peu défavorable.


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