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06.04.2016 à 20 H 01 • Mis à jour le 06.04.2016 à 20 H 05
Par
Politique

Tripatouillage du seuil électoral : le grand retour en arrière

Mohamed Hassad, ministre de l’intérieur. AICPRESS
Comme à la veille de chaque grande échéance électorale, le code des élections pourra bien être modifié pour faire émerger un paysage politique encore plus balkanisé et par ricochet une majorité affaiblie. C’est en tout cas ce que porte à croire la baisse programmée du seuil électoral qui passera de 6 à 3%. Décryptage.

L’information a été largement consommée aujourd’hui et pourtant, rien ne semble être tranché d’une manière décisive. Si deux sources autorisées au sein de l’SUFP et du PPS ont confirmé que le gouvernement se dirige vers la révision du seuil électoral à la baisse à 3 %, contre 6 % aujourd’hui, le PJD nie avoir reçu une proposition du ministère de l’intérieur à ce propos tout en affirmant que les négociations se poursuivront pour arriver à un consensus.

PJD, le grand perdant ?

Si cette décision se concrétise elle serait un retour en arrière freinant le processus de rationalisation de la scène politique et favorisant la balkanisation, une décision obligeant surtout le PJD, le grand favori des prochaines élections, à faire des concessions douloureuses et à bâtir des majorités fragiles avec d’autres formations. Avec plus de 100 sièges sur 350 à la chambre des représentants, le parti de la lampe a du batailler durant tout son mandat avec une coalition hétérogène. L’abaissement du seuil contribuera à amplifier ce phénomène d’alliance bancale, au détriment d’une bonne dynamique de gouvernement.

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