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23.05.2016 à 21 H 34 • Mis à jour le 24.05.2016 à 11 H 49
Par
Réforme

En Tunisie, le parti islamiste Ennahda s’engage dans les pas du PJD

Rached Ghannouchi, leader du mouvement islamiste tunisien Ennahda prône un virage de normalisation à l’image du PJD marocain. ZOUBEIR SOUISSI / REUTERS
Le parti tunisien d’obédience islamique a voté à l’unanimité lors de son dernier congrès en faveur d’une différenciation de ses structures, Ennahda traçant désormais sa voie vers une transformation civile qu’avait déjà expérimentée le PJD au Maroc dès les années 90.

Avec une majorité écrasante de plus de 80 %, le parti tunisien Ennahda qui se réclame d’un référentiel islamique, a adopté lors de son dixième congrès tenu les 21 et 22 mai à Hammamet, une réforme considérée comme historique : celle d’une certaine normalisation, le mouvement ayant opté pour une spécialisation dans l’action politique, tandis que son bras religieux se chargera de la prédication.

Des musulmans démocrates et non islamistes

Comprise par certains comme une dissidence des Frères musulmans auxquels ils sont liés idéologiquement, ce virage est sensé donner un nouveau visage à la formation dirigée par Rached Ghannouchi, 74 ans. L’objectif étant de transformer Ennahda en parti comme les autres, pour enfin le dédiaboliser au regard de ses contempteurs.


La motion adoptée qui scinde formellement l’action politique de l’action civile est semblable à celle adoptée au Maroc en 1990 par le Parti de la justice et du développement (PJD) et le Mouvement unicité et réforme (MUR) détenteur de son substrat idéologique.

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