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26.07.2016 à 18 H 18 • Mis à jour le 20.08.2016 à 13 H 49
Par
Etats-Unis

Les démocrates cherchent à fédérer derrière Hillary Clinton

25 juillet 2016, une supportrice de Clinton dans les rues de Philadelphie où se tient le Congrès démocrate. PLATT/ GETTY/ AFP
Hillary Clinton s'apprête à devenir ce mardi la première femme investie dans la course à la présidence par un parti majeur aux Etats-Unis, un moment historique dont les démocrates espèrent qu'il éclipsera le malaise perceptible depuis le début de la semaine à Philadelphie.

Hillary Clinton s'apprête à devenir ce mardi la première femme investie dans la course à la présidence par un parti majeur aux Etats-Unis, un moment historique dont les démocrates espèrent qu'il éclipsera le malaise perceptible depuis le début de la semaine à Philadelphie.


L'ex-Première dame et ancienne secrétaire d'Etat de Barack Obama (2009-2013) sera officiellement désignée candidate du Parti démocrate à l'élection du 8 novembre au deuxième jour de la convention nationale, qui s'est ouverte lundi dans un climat tendu.


Les partisans de Bernie Sanders, son rival malheureux des primaires, ont exprimé leur colère et, malgré les efforts du sénateur du Vermont, qui a appelé à voter pour Clinton et l'a présentée comme une camarade de sa lutte pour plus d'égalité économique, une partie d'entre eux ont hué son nom au cours du premier soir de la convention.


Ce malaise est un revers pour le Parti démocrate qui souhaitait que le rendez-vous de Philadelphie se déroule sous le signe d'une unité retrouvée après des mois d'une primaire âpre entre Clinton, 68 ans, et Sanders, 74 ans, et offre ainsi une image bien différente de la convention républicaine de la semaine dernière à Cleveland, dans l'Ohio, où Ted Cruz, le principal rival de Donald Trump, a refusé de le soutenir.


Trump tend la main aux déçus de Sanders

La deuxième journée de la convention démocrate doit insister sur l'oeuvre accomplie par Hillary Clinton sur des questions comme les droits des femmes, la famille et la santé, a dit un responsable de son équipe de campagne. Il s'agira aussi de mettre en lumière son travail à la tête de la diplomatie américaine sous le premier mandat de Barack Obama.


Son mari Bill Clinton, président de 1993 à 2001, prononcera un discours et les délégués procéderont aux formalités nécessaires à l'investiture de l'ancienne sénatrice de New York qui espère devenir la première femme présidente des Etats-Unis.


Lundi soir, au terme d'une journée marquée par des échanges d'invectives entre pro-Sanders et pro-Clinton, elle a reçu le soutien appuyé de Michelle Obama, seule à avoir réussi à soulever l'enthousiasme.


« Je me réveille chaque matin dans une maison qui a été construite par des esclaves, et je regarde mes filles, deux jeunes femmes noires belles et intelligentes, jouant avec leurs chiens sur la pelouse de la Maison blanche. Et grâce à Hillary Clinton, mes filles, de même que tous nos fils et nos filles tiennent aujourd'hui pour acquis qu'une femme peut être présidente des Etats-Unis », a dit la Première dame.


Dans le camp républicain, Trump, qu'un sondage CNN donnait ce week-end en tête avec 48 % des intentions de vote contre 45 % pour Clinton, a assisté avec délectation aux manifestations du malaise démocrate.


Il a tendu la main aux électeurs de Sanders outrés par la divulgation de milliers de courriers électroniques tendant à démonter que la direction du Parti démocrate a soutenu la candidature de Clinton et tenté de saboter celle du sénateur du Vermont.


« Triste de regarder Bernie Sanders abandonner sa révolution. Nous accueillons tous les électeurs qui veulent corriger notre système truqué et relocaliser nos emplois », a-t-il écrit sur Twitter. Sanders, a-t-il également écrit, s'est « totalement vendu » à Clinton.


Avec Agences

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