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03.08.2016 à 10 H 34 • Mis à jour le 03.08.2016 à 10 H 34
Par
International

Test électoral en Afrique du Sud pour le président Zuma

Les Sud-Africains votent mercredi à l'occasion d'élections municipales aux allures de test politique pour l'ANC et le président Jacob Zuma, dont le second mandat est miné par des scandales de corruption et la stagnation économique.

Les Sud-Africains votent mercredi à l'occasion d'élections municipales aux allures de test politique pour l'ANC et le président Jacob Zuma, dont le second mandat est miné par des scandales de corruption et la stagnation économique.


Le Congrès national africain, au pouvoir depuis la fin de l'apartheid il y a 22 ans, domine la quasi-totalité des municipalités et toute défaite significative dans les urnes serait perçue comme un signe alarmant en vue des élections législatives de 2019.


Un résultat serré prévu à Prétoria

Les sondages prédisent un résultat serré dans la capitale, Pretoria, mais aussi à Johannesburg et dans d'autres grandes villes, ainsi que dans la nouvelle communauté urbaine de Nelson Mandela Bay, autour de Port-Elizabeth, où un échec de l'ANC aurait une portée particulièrement symbolique deux ans et demi après le décès du héros de la lutte anti-apartheid.


"La façon dont les partis d'opposition ont fait campagne et la réponse de l'ANC montrent que l'élection est un référendum sur Zuma et la performance de son gouvernement sur le plan économique aux niveaux national et local", souligne Nic Borain, un analyste politique de BNP Paribas Securities.


Empêtré dans les affaires de corruption et d'abus de biens publics, Jacob Zuma a survécu à un vote de défiance du Parlement en avril et a reçu le soutien renouvelé de l'ANC, mais son autorité est sérieusement écornée.


La colère des Sud-Africains gronde d'autant plus que nombre d'entre eux ne voient pas leurs conditions de vie s'améliorer depuis la fin de l'apartheid, dans un pays où une personne sur quatre est au chômage, où l'inflation est galopante et dont l'économie est au point mort.


L'opposition, marginalisée depuis deux décennies, espère capitaliser sur le mécontentement de la population.


Le DA, principal adversaire de l'ANC

Le principal adversaire de l'ANC est l'Alliance démocratique (DA), un parti majoritairement blanc qui s'est choisi l'an dernier un dirigeant noir, Mmusi Maimane, et qui a ciblé l'électorat populaire en promettant des créations d'emploi et une amélioration des services sociaux.


La DA, qui dirige la municipalité du Cap, espère étendre son influence même si elle ne semble pas en mesure d'obtenir la majorité dans les autres grandes villes.


L'autre menace pour l'ANC est issue de ses propres rangs avec la faction dissidente des Freedom Economic Fighters (EFF, Combattants pour la liberté économique) de Julius Malema, un ancien protégé de Jacob Zuma et dirigeant de la branche jeunesse du parti au pouvoir, qui promet une redistribution des richesses aux plus démunis.


Avec Agences

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