S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
14.10.2016 à 10 H 32 • Mis à jour le 15.10.2016 à 10 H 39
Par
Affaires étrangères

Les profils des nouveaux ambassadeurs consacrent une diplomatie officielle de l’urgence

13 octobre 2016 au Palais royal de casablanca. Le roi Mohammed VI a remis les lettres de créances à 65 nouveaux ambassadeurs du royaume nommés sur les cinq continent dans le cadre du plus grand redéploiement diplomatique de son règne. MAP
La nouvelle doctrine diplomatique du royaume censée affranchir le pays de ses alliances classiques ne s’est pas traduite par une véritable rénovation sur le terrain. A quelques timides exceptions, les ambassades vont demeurer de simples vitrines d’une politique étrangère de l’urgence

C’est un fait ancien que la dernière valse des diplomates actée par le roi ne vient pas véritablement bousculer. Les représentants du royaume à l’étranger sont choisis dans un souci de représentation davantage que d’action autonome. La liste publiée hier ne déroge pas à la règle : quelques diplomates de carrière, une pincée de technocrates, le tout agrémenté de nominations symboliques, tel est le menu du nouveau contingent des ambassadeurs du royaume. Tous les chefs de secteur du ministère ont été promus au rang d'ambassadeurs, ainsi que les staffers de Salaheddine Mezouar.


Certes, il s’agit du plus grand mouvement opéré dans les chancelleries depuis l’accession de Mohammed VI au trône avec 65 nominations en une fournée, officiellement et dans un langage ampoulé, il procède d’une « nouvelle dynamique à la diplomatie marocaine afin d'en préserver les acquis, garantir son rayonnement et développer son rendement selon les impératifs dictés par les développements et les changements accélérés que connaît la scène internationale aux niveaux politique, économique, social et culturel ». Des caractéristiques nouvelles sont soulignées : un contingent inédit de femmes, treize au total, ce qui n’est pas rien, notamment auprès de la grande ambassade aux Etats-Unis, et dix-neuf représentants en Afrique, dont la plupart auprès de pays anglophones (Ethiopie, Mozambique, Angola…), où la « cause nationale » est encore inaudible. Sur ce point, les Affaires étrangères concrétisent l’offensive africaine menée par le Maroc depuis quelques temps sur le continent et dont le point culminant est annoncé par la visite royale imminente dans la Corne de l’Afrique.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.