Le fonds de développement émirati injecte 40 M$ supplémentaires dans le projet TGV

Le Fonds Abou Dhabi pour le développement (ADFD) a accordé au Maroc un prêt additionnel de 40 millions de dollars (USD) pour financer la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca.
Signée mardi dans le cadre la COP22, par le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, et le Directeur général du Fonds Abou Dhabi pour le Développement (ADFD), Saif Al Suwaidi, la convention de prêt vient mettre en œuvre les engagements du Fonds visant à augmenter le montant du prêt accordé à l’Office national des chemins de fer (ONCF) qui s’élève à 124 millions USD.
2,4 MM $ pour 70 projets depuis 1974
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, Boussaid a fait savoir que cette convention vient encourager et valoriser la démarche du Royaume dans la lutte contre les changements climatiques et la réduction des émissions des gaz à effet de serre.
Le projet du TGV se veut une initiative royale qui vise à renforcer le secteur du transport et réduire le temps en reliant deux pôles économiques importants, a précisé Boussaid, ajoutant que ce chantier vient également consolider les infrastructures du transport marocain et contribuer, par conséquent, à la dynamique économique du Royaume.
Il s’est, à cet égard, félicité de la bonne coopération tissée entre le Maroc et l'ADFD, en mettant en avant les relations solides qui relient les deux pays frères.
De son côté, le directeur général de l’ADFD a indiqué que la convention accorde un prêt additionnel au Royaume, en vue de réaliser le projet du TGV, rappelant les activités et projets du Fonds engagés au Maroc et qui datent de 1974, portant notamment sur près de 70 projets avec une enveloppe globale de 2,4 milliards de dollars.
Investing in #rail brings green economic growth, as presented in the ONCF 2040 Vision by @ONCFOfficiel @COP22 pic.twitter.com/U6KWDjBLEA
&mdash UNIFE The RAIL IND. (@UNIFE) November 12, 2016
Un comité relevant de l'ADFD mènera prochainement une visite aux régions du Royaume pour prospecter d’autres projets et financer leur réalisation, a fait savoir Al Suwaidi, saluant les liens solides unissant les deux pays frères dans différents domaines.
Quant au secteur de l'environnement, le responsable émirati a précisé que les institutions financières examinent attentivement l’impact des changements climatiques sur les investissements économiques et ciblent leur projets d’intervention, se félicitant des efforts fournis par le Royaume pour réussir la 22ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP22).
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