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25.11.2016 à 01 H 52 • Mis à jour le 25.11.2016 à 01 H 52
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Note de veille

Conjoncture: le ministère des Finances se montre confiant pour cette fin d’année

Mohamed Boussaid, ministre des finances. DAVID RODRIGUES / LE DESK
La situation économique nationale semble s’orienter favorablement au second semestre de l’année 2016, selon la direction des études et des prévisions financières qui prévoit un redressement progressif d’ici la fin de l’année

La direction des études et des prévisions financières (DEPF) vient de livrer sa dernière note de conjoncture. La direction relevant du ministère des finances dresse un tableau rassurant sur l’économie marocaine. Les rédacteurs du rapport constatent un redressement progressif au troisième trimestre avec des perspectives favorables pour le reste de l’année. La note passe en revue, toutes les activités sectorielles du pays et bien évidemment celle du secteur bancaire, qui rappelons-le, avait connu une mauvaise année en 2015.


Le premier constat est le niveau de la masse monétaire qui sort de sa torpeur et enregistre à fin septembre une progression de 5,9 % en glissement annuel. Une conséquence directe de la reprise observée pour la distribution des crédits bancaires. La baisse de régime qu’avait connue cette rubrique au cours de l’exercice précèdent avait provoqué le tournis de la plupart des cols blancs.


Les réserves internationales d'essoufflent

Après les 9 premiers mois de l’année, celle-ci progresse de 4 % en glissement annuel pour atteindre 795,3 milliards de dirhams. Les crédits à l’équipement et les facilités de trésorerie qui ont le plus participé à cette progression, avec respectivement 5,8 % et 2,2 %, après un recul de 0,8 % et 5,7 %, l’année précédente. Les crédits à la consommation semblent aussi reprendre du poil de la bête avec 5,5 % et celui concernant l’immobilier de 2,4 %.


Seul point noir, les réserves internationales dont la progression commence à s’essouffler. Après les records enregistrés l’année dernière à ce niveau, la DEPF rapporte une progression de 17,7 % à fin septembre, après avoir réalisé un 18,2 % le mois précédent et 20,3 % il y a un an.


Au niveau du marché interbancaire, le besoin de liquidité des banques s’est atténué au cours du mois d’octobre 2016. Ceci trouve son explication, notamment dans le reflux de la circulation fiduciaire. D’ailleurs, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ces opérations d’injection de liquidité entre le mois de septembre et le mois d’octobre de cette année, dont le volume moyen est passé de 19,2 milliards de dirhams en septembre 2016 à 15,3 milliards en octobre 2016.


S’agissant du taux interbancaire moyen pondéré, il a évolué à des niveaux proches du taux directeur, s’établissant en moyenne à 2,26 %, en légère hausse de 1 point de base par rapport au mois précédent.


Des chiffres qui devraient satisfaire Abdellatif Jouahri,wali de Bank Al-Maghrib lors de son prochain conseil le mois prochain.

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