Les représailles d’Israël contre les pays qui l’ont défié à l’ONU
Israël a affirmé ce matin qu'il « réduisait » ses relations avec des pays ayant voté pour une résolution de l'ONU contre la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Réfutant des informations selon lesquelles les relations avec ces pays avaient été suspendues, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon a déclaré qu'Israël avait « temporairement réduit » visites et travaux avec des ambassades, sans fournir plus de détails.
Un gel des déplacements officiels
Les pays ne peuvent pas venir « en Israël pour apprendre sur la lutte antiterroriste, la cyberdéfense, les technologies agricoles et faire ensuite ce qu'ils veulent à l'ONU », a déclaré à la radio militaire la ministre adjointe des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely.
Lire aussi : Israël riposte au vote de l’ONU en convoquant les représentants des pays qui ont voté la résolution
Elle s'est toutefois inquiétée du fait qu'en annulant des déplacements de responsables étrangers, Israël puisse manquer des occasions d'expliquer sa position.
Selon des médias israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui officie également comme ministre des Affaires étrangères, a demandé aux responsables de réduire pour l'heure autant que possible leurs déplacements dans les pays ayant voté la résolution.
Ce texte voté vendredi exhorte Israël à « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est » et affirme que les colonies « n'ont pas de valeur juridique ».
Selon le Guardian, les autorités israéliennes pensent que le Président Obama aurait personnellement orchestré le vote de la résolution à l'ONU. Selon divers médias de l'Etat hébreu, le secrétaire d'Etat John préparerait un draft pour faire reconnaitre l’Etat de Palestine par le Conseil de sécurité avant le changement d'Administration à Washington.
Avec Agences
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.