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01.03.2017 à 11 H 31 • Mis à jour le 01.03.2017 à 11 H 31
Par
Etats-Unis

Dans un discours plus tempéré, Trump précise son cap America First

Le 45e président des Etats-Unis s’adressant aux deux chambres du Congrès le 28 février. POOL/REUTERS
Donald Trump s'est dit ouvert à une vaste réforme du système d'immigration devant le Congrès mardi, dans un discours d'une relative sobriété contrastant avec les invectives de sa campagne et le début laborieux de son mandat présidentiel

Donald Trump s'est dit ouvert à une vaste réforme du système d'immigration devant le Congrès mardi, dans un discours d'une relative sobriété contrastant avec les invectives de sa campagne et le début laborieux de son mandat présidentiel.


Dans une allocution de plus d'une heure devant les élus républicains et démocrates, Trump a souligné sa volonté de se concentrer sur les questions touchant directement les Américains, en promettant notamment des investissements dans les infrastructures à hauteur de 1 000 milliards de dollars, ainsi qu'une réforme fiscale en faveur de la classe moyenne et une refonte de la santé.


Après un premier mois à la Maison blanche marqué par des revers (le blocage par la justice de son décret anti-immigration), des démissions et des querelles avec les médias, Trump a paru vouloir rassurer sur sa stature présidentielle et sa capacité à gouverner.


Construction du mur, mise en place d'un nouveau système d'immigration, investissement dans les infrastructures... Voici les temps forts du discours de Donald Trump



Adoptant un ton plus modéré, il a appelé à l'unité nationale et a évité de renouveler ses attaques passées.


Pour le sénateur démocrate Tom Carper, « la personne qui a écrit ce discours n'a pas dû écrire le discours d'investiture. Ce dernier était « sombre » alors que celui-là était plus optimiste ». Le 20 janvier, Trump avait dénoncé le « carnage de l'Amérique » et brossé un tableau accablant du pays.


Selon un sondage CNN/ORC, 57 % des téléspectateurs ont trouvé très positif le discours de Trump, et 69 % des sondés se disaient plus optimistes quant au futur du pays.


Le marché des contrats à terme américain était en hausse, après avoir effacé une partie de ses gains vers la fin du discours.


Donald Trump, qui s'est présenté avant tout comme le président des Américains, a toutefois réaffirmé le soutien des Etats-Unis à l'Otan, en ajoutant que les alliés devaient débourser davantage pour leur défense.


« Mon travail n'est pas de représenter le monde. Mon travail est de représenter les Etats-Unis d'Amérique », a-t-il déclaré. « Nous voulons l'harmonie et la stabilité, pas la guerre et les conflits », a-t-il ajouté, tout en évoquant un accroissement des dépenses de défense, annoncé la veille.


Réforme de l’immigration, allègement fiscal

Un large plan de réforme de l'immigration est possible si républicains et démocrates font des compromis au Congrès, a assuré Donald Trump, qui a défendu un système « au mérite » pour remplacer le système actuel d' « immigration peu qualifiée ».


« Le temps des petits raisonnement est fini. Le temps des combats triviaux est derrière nous », a-t-il déclaré dans un discours diffusé à la télévision nationale.


« Je pense qu'une réelle réforme positive de l'immigration est possible, pour autant que nous nous concentrons sur les objectifs suivants : améliorer l'emploi et les salaires des Américains, renforcer la sécurité de notre pays et restaurer le respect de nos lois », a déclaré le président républicain partisan d'un renforcement des frontières.


Trump a ensuite appelé le Congrès à abroger la loi dite de l'Obamacare et à refondre le système de santé par le biais de plusieurs réformes sur les coûts, le choix et l'accès à l'assurance santé.


Semblant reconnaître la nécessité de convaincre les Américains de s'unir derrière lui, Donald Trump a souligné qu'il offrait « un nouveau chapitre à la grandeur américaine ».


Le président américain a promis un « allègement fiscal majeur » en faveur de la classe moyenne et une baisse du taux de l'impôt des sociétés.


Il entend demander au Congrès de voter une loi d'investissement de 1 000 milliards de dollars dans les infrastructures, financés par des canaux privés et publics. Ses principes cardinaux seront « acheter américain » et « embaucher américain », a-t-il déclaré, reprenant la phrase-slogan prononcée le 20 janvier lors de son discours d'investiture.


Il n'a toutefois pas fourni davantage de précision sur ces mesures et n'a pas abordé la question controversée d'une taxe aux frontières, avancée par certains pour stimuler les exportations.

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