El Omari reprend les rênes du PAM jusqu’à nouvel ordre
Les travaux de la session ordinaire du 22e conseil national du parti Authenticité et Modernité (PAM) se sont tenus dimanche à Skhirat, non loin de Rabat.
L'ordre du jour de cette réunion comportait l’examen de la démission du secrétaire général du parti, Ilyas El Omari, présentée en aout dernier, ainsi que la discussion des rapports des commissions compétentes de la formation.
Une source du parti avait indiqué à la MAP qu’El Omari s’est dit déterminé à démissionner de son poste, lors d’une allocution prononcée à l’ouverture de cette session qui se tient à huis clos. « Ma démission est irréversible », a-t-il assuré.
Il a ainsi, toujours selon la MAP, affirmé que « sa démission intervient en conformité avec le dernier discours du trône », relevant qu’il restera un militant au sein de la formation.
Le conseil national, considéré comme le parlement du PAM, devait en toute logique examiner la suite à donner cette démission.
Or, dès l’ouverture des débats, le conclave a choisi contre toute attente le prolongement du mandat du secrétaire général sortant et ce de manière « consensuelle » sans recourir à un vote formel, explique une source proche du PAM.
L'intérim assuré par Habib Belkouch depuis l’été a donc pris fin avec ce revirement. Précédent son long monologue à l’adresse des congressistes réunis en masse, El Omari a donné lecture d’un extrait du Coran faisant référence à l’engagement de fidélité et de soumission des gens de Médine au prophète Mohammed. « Un message subliminal remarqué par tous, indiquant le retour d’un leader sacré », ironise un pamiste.
El Omari a proposé la formation d’un comité restreint, dont il assurera lui-même la présidence et composé des membres du secrétariat du Conseil national et de quatre membres du bureau politique du PAM. Mission leur a été confiée de préparer une session extraordinaire du Conseil national et de désigner le nouveau secrétaire général du parti du tracteur.
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