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22.03.2023 à 01 H 14 • Mis à jour le 22.03.2023 à 01 H 35
Par
Inflation

Ramadan : Nadia Fettah anticipe une stabilisation des prix des produits d’alimentation de base

Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances. Crédit: MAP
La ministre de l’Economie et des Finances a présenté, devant la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, les mesures gouvernementales destinées à faire face à la hausse des prix des produits et biens de consommation et à protéger le pouvoir d'achat des citoyens. Compte-rendu

Les prix des produits d’alimentation de base devraient se stabiliser dans les prochains jours, une tendance qui coïncide avec l’avènement du mois de Ramadan, a affirmé, mardi, la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui.


Dans une déclaration à la presse avant la tenue de la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, consacrée à l’examen des questions se rapportant aux mesures gouvernementales destinées à faire face à la hausse des prix, Fettah Alaoui a fait observer que les prix de certains produits alimentaires ont connu une hausse au cours des derniers jours en raison des conditions climatiques, notant que ces prix devraient se stabiliser ou baisser pour être à la portée de tous les citoyens à la faveur de l'augmentation attendue du rythme de la production au cours des prochains jours.


Selon le HCP, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse vertigineuse de 10,1 % au cours du mois de février, conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 20,1 % et de celui des produits non alimentaires de 3,6 %


Relevant, à titre d’exemple, que durant le mois de janvier dernier, le prix des tomates a connu une hausse en raison de la situation climatique avant de baisser, elle a noté que les produits de base sont disponibles dans tous les marchés, assurant que les prix de certains produits connaissent une baisse ou une stabilité par rapport à l'année dernière, tandis que les prix des produits subventionnés restent stables. La ministre a rappelé, en outre, que le gouvernement continue de prendre des mesures susceptibles de pallier à la hausse des prix de certains produits de base.


Une offre abondante et diversifiée

Une réunion du comité interministériel de haut niveau de veille et de suivi de l'approvisionnement des marchés et des prix, tenue récemment au ministère de l'Intérieur, avait relevé que l'offre actuelle dans les marchés nationaux en produits alimentaires est diversifiée et abondante, notamment les produits faisant l'objet d'une forte demande avant et durant le mois sacré de Ramadan.


Nadia Fettah a présenté les mesures gouvernementales destinées à faire face à la hausse des prix des produits et biens de consommation et à protéger le pouvoir d'achat des citoyens.


Fettah a assuré que les marchés nationaux sont approvisionnés en quantités suffisantes des produits alimentaires de forte consommation durant le mois sacré du Ramadan, notant que l’offre en produits agricoles est suffisante et répond aux besoins nationaux.


Elle a, dans ce sens, fait savoir que le stock de blé couvre entre deux et trois mois, celui de sucre plus de quatre mois et celui d'huiles et de beurre plus de deux mois, ajoutant que l’offre en dattes et lait est disponible en quantités qui dépassent la demande.


La ministre a aussi souligné que le stock disponible d’essence couvre 53 jours des besoins nationaux, celui du gasoil 29 jours, alors que celui du gaz butane couvre 26 jours.


En ce qui concerne les viandes, notamment la viande rouge, Fettah a affirmé que l’offre est suffisante et couvre les besoins nationaux, faisant état de l’importation, jusqu'au 14 mars courant, de l’équivalent de 13.642 têtes de bovins.


De même, la production nationale de poissons a connu une hausse notable au cours du mois de février dernier, ce qui permettra de répondre aux besoins des citoyens.


Par ailleurs, la ministre a souligné que les Commissions mixtes de contrôle des marchés ont intensifié leurs activités durant l'année écoulée et les premières semaines de 2023, faisant savoir que le nombre des opérations de contrôle a connu une hausse de plus de 55 % en 2022 et de plus de 76 % au début de cette année, comparativement aux années précédentes.


L’opposition réclame des patrouilles continues

De leur côté, des présidents de groupes parlementaires, de la majorité et de l'opposition, ont appelé le gouvernement à sévir contre toute forme de spéculation et de monopole de produits alimentaires et de consommation et à œuvrer à régler les perturbations des chaînes de distribution de ces biens. Les parlementaires ont souligné la nécessité pour le gouvernement de revoir le dispositif de contrôle des marchés, à travers l’organisation de « patrouilles permanentes et continues » pour le contrôle des prix, au lieu des campagnes saisonnières actuellement en vigueur.


Ils ont, en outre, appelé à accélérer la mise en place de l’appui direct aux ménages et aux catégories vulnérables, à travers l’activation du registre social unifié, relevant que cette mesure permettra d’alléger considérablement le fardeau des dépenses qui pèse sur ces familles et de réduire les charges de la Caisse de compensation.


Lors de cette rencontre, les présidents des groupes parlementaires ont exhorté le gouvernement et les établissements compétents à veiller au contrôle des opérations d’exportation et de production des produits alimentaires dont les prix ont connu une hausse ces derniers temps, mettant l’accent, dans ce sens, sur la nécessité de sécuriser les stocks stratégiques des produits alimentaires et de garantir la souveraineté alimentaire, conformément aux orientations royales.

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