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16.01.2024 à 17 H 32 • Mis à jour le 16.01.2024 à 17 H 32
Par
Football

La Tunisie, pour une renaissance…

Crédit : Tunisie-Foot
Après le très soporifique Burkia Faso-Mauritanie, parfait pour la régénérescence musculaire en position allongée sur un douillet canapé, place aux plus séduisants Mali-Afrique du Sud, dernière équipe à nous avoir battus en match officiel, et surtout Tunisie-Namibie qui devrait marquer la renaissance d’une équipe maghrébine relative discrète depuis deux ans

On avait laissé les Aigles de Carthage éliminés en quart de finale de la CAN 2022 au Cameroun face au Burkina Faso, avec pour seul fait marquant de leur participation, ce match de groupe face au Mali au cours duquel l’arbitre avait eu un geste technique lunaire en arrêtant la rencontre une bonne dizaine de minutes avant son terme.


Et depuis, ben plus grand-chose…


2023, annus horribilis

Après la Coupe du Monde 2022 où ils avaient fini troisièmes de leur groupe derrière la France et l’Australie avec 4 points seulement, les Aigles de Carthage ont connu un gros chemin de croix en 2023 qui n’inspire pas une confiance aveugle à leurs supporters.


Deux défaites durant leur tournée asiatique, puis une dernière lors du dernier match de poule qui va les qualifier à cette Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, c’est avec le trouillomètre qui crève le plafond que cette équipe tunisienne va aborder la compétition, même si les namibiens ne sont pas non plus des foudres de guerre. Et si les tunisiens ne semblent pas si confiants, c’est surtout parce qu’ils peinent à renouveler la génération dorée de 2018-2022.


Peu de jeunes joueurs poussent au portillon et viennent titiller les anciens cadors vieillissants : « Hamza Rafiaa (Lecce) et Anis Ben Slimane (Sheffield) peuvent prétendre à une place au milieu, mais ne sont pas encore indiscutables  », affirme un journaliste tunisien, qui ajoute que « le poste d’avant-centre est toujours dépeuplé, au point qu’un attaquant plutôt proche de la fin de carrière (Khenissi) et un supersub expérimenté avec l’Espérance qui s’est relancé avec le Stade Tunisien (Jouini) en sont les principaux prétendants ».


L’attaque manque tellement de renouvellement que le vétéran et ancienne gloire Youssef Msakni qui évolue à El Arabi au Qatar, va disputer sa 8ème CAN d’affilée, un record en Tunisie, et probablement dans l’Afrique toute entière.


Néanmoins, si elle risque d’avoir des difficultés à tenir un rythme soutenu le long d’un match dans des conditions climatiques difficiles (chaleur, humidité), cette équipe tunisienne possède suffisamment d’expérience et de culture tactique pour embêter chaque équipe qu’elle rencontrera, plus encore dans un rôle d’outsider qui la déchargera d’une pression inutile.


Ce qui devrait suffire. Au moins pour passer la phase de poule...Le reste appartient à Dieu.

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