
Mode Des créateurs marocains parmi les finalistes du Fashion Trust Arabia Prize
Fashion Trust Arabia (FTA) a dévoilé le 18 juillet les 24 finalistes de son prix annuel. Cinq créateurs marocains ont été nominés.
Les créateurs marocains ont été sélectionnés pour les prix « tenues de soirée », « accessoires », « bijoux » et celui célébrant des « premiers talents ».
Le créateur marrakchi Artsi Ifrach représente le Maroc pour la catégorie « tenue de soirée ». Initié à la mode à l'âge de 28 ans alors qu'il vivait à Amsterdam, le créateur de mode est connu pour sa maison de couture, Maison ARTC.
Ifrach est né à Jérusalem et a vécu à Tel-Aviv, Paris et Amsterdam avant de s'installer dans la ville natale de ses parents, Marrakech, où il a trouvé l'inspiration pour ses collections uniques utilisant des matériaux vintage et faits main faisant « correspondre le passé et le présent ».
« Il y a quelque chose d'incroyablement spécial dans son travail, il y a une richesse historique qu'il a réussi à capturer à travers toutes ses créations. Il y a une véritable émotion attachée à tout le travail qu'il produit et cela se voit vraiment dans chaque collection et chaque tournage sur lesquels il travaille. Il explique qu'il mélange des pièces vintage, des couleurs et des motifs pour créer ce paysage unique en son genre », écrivait le magazine Woman à son sujet.
Aux côtés d'Artsi, la créatrice Leila Roukni a représenté son pays d'origine dans la catégorie « accessoires » du concours, avec ses sacs à main et accessoires de luxe contemporains en cuir labellisés sous la marque Talel Paris.
Avec plus de 10 ans d'expérience dans le développement de la maroquinerie à Paris, Roukni s'est récemment inspirée pour ses collections colorées et audacieuses, notamment de son pays natal, le Maroc. Elle a travaillé pour de grandes marques comme Isabel Marant et Saint Laurent, où elle était en charge du rayon sacs en cuir.
La créatrice ne crée que quelques pièces, toutes produites localement et faites pour durer. La marque sort deux collections par an et elles ne sont jamais mises en vente.
Dans la catégorie « bijoux », deux des quatre finalistes sont originaires du Maroc : Dalila Barkache et Youssra Nichane
Les deux créatrices sont connues pour faire revivre les bijoux marocains traditionnels avec une touche moderne.
Les origines de Barkache ont une influence directe sur son travail. Elle reflète les ornements cérémoniaux traditionnels berbères et embellit les détails avec des accents rock and roll romantiques modernes. Ses créations sont une extension de son être. Mélangeant ethnicité et simplicité, ses créations sont exclusivement vendues au concept store Dover Street Market à Londres, New York, Ginza ainsi que dans la prestigieuse boutique en ligne Farfetch.
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Passionnée de bijoux depuis son enfance, c’est en portant les pièces traditionnelles de sa collection privée lors de la Fashion Week 2020 à Paris que Nichane a eu le déclic de démarrer sa propre collection, raconte Shoelifer.
Elle fait plus tard la connaissance de Nicole Lopez-Penha de Abate. Une modeuse confirmée vivant entre Miami, New York et Londres, grande amatrice de bijoux anciens. Ensembles, elles s’associent et imaginent donc les premiers pas de Dihyan, leur marque de parures traditionnelles modernisées.
Mohammed El Marnissi, finaliste dans la catégorie « premier talent », a tenté d'introduire des collections de haute couture unisexes pour fournir un « véritable sentiment d'appartenance, quelle que soit l'origine sociale et culturelle, permettant aux gens d'être eux-mêmes, comme ils souhaitent être », a déclaré FTA.
Cette année, FTA a spécifiquement honoré la Turquie, en sélectionnant cinq designers turcs comme finalistes pour le prix du « pays invité » : Bünyamin Aydin, Burç Akyol, Ceylin Türkan Bilge et Şansım Adali.
Les finalistes présenteront leur travail au jury de la FTA à Doha le 26 octobre. Six d'entre eux seront célébrés lors de la cérémonie de remise des prix.
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