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17.10.2018 à 00 H 56 • Mis à jour le 17.10.2018 à 01 H 28 • Temps de lecture : 6 minutes
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n°366.Affaire Khashoggi: la nouvelle stratégie saoudienne de la faute avouée à moitié pardonnée

Après deux semaines de mensonges sur le sort du journaliste « disparu » à Istanbul, Riyad s’apprête à admettre une bavure. Ce qui soulagera les businessmen et les alliés de l’Arabie saoudite, États-Unis et France en tête, qui renâclent à critiquer la dictature saoudienne

« Faute avouée à moitié pardonnée. » Voici la position à laquelle les dirigeants saoudiens semblent s’être convertis après deux semaines de dénégations et de mensonges concernant la disparition, et l’assassinat probable, du journaliste Jamal Khashoggi dans leur propre consulat à Istanbul. La nouvelle stratégie saoudienne s’est amorcée lundi 15 octobre dans la journée à Washington.


Le président des États-Unis Donald Trump, après s’être entretenu au téléphone avec le roi Salmane qui a nié savoir ce qui s’était passé, a évoqué la possibilité de « tueurs voyous » qui n’en auraient fait qu’à leur tête. Dans la foulée, une « personne familière avec les plans des dirigeants saoudiens » a entrepris de faire la tournée des médias américains afin de vendre l’idée que la responsabilité du meurtre de Khashoggi incombait à un officier des services de renseignement saoudiens qui aurait outrepassé les ordres du prince héritier Mohammed ben Salmane. Censé interroger le journaliste saoudien critique du pouvoir, voire le ramener par la force à Riyad, l’espion dévoué aurait dérapé puis cherché à camoufler sa bavure.

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