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16.04.2016 à 17 H 45 • Mis à jour le 16.04.2016 à 17 H 45 • Temps de lecture : 7 minutes
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n°32.Comment les Pays-Bas cherchent à déjouer les pièges de la radicalisation ?

Depuis 2003, les Pays-Bas agissent sur plusieurs leviers, à la fois sociaux et sécuritaires, pour endiguer le radicalisme d’une fraction de sa jeunesse, qui a fait le choix de s’exclure de la société. Zoom sur l’expérience-pilote de la ville de La Haye. 

Comme toutes les capitales européennes, la ville de La Haye est protégée par un dispositif sécuritaire draconien. Les attentats de Bruxelles et Paris sont sur toutes les langues ici. La Haye accueille près de 130 institutions dépendantes des Nations-unies et un nombre incalculable d’ONG et d’organismes internationaux dont l’accès ressemble aux procédés de fouilles pratiquées dans les aéroports. Dans les rues, la vigilance est discrète mais très active.  Comme plusieurs pays européens, la crainte du retour des jihadistes néerlandais partis combattre au côté de Daech inquiète les autorités. « Nous estimons le nombre de jihadistes néerlandais partis pour la Syrie à 70. Les recrues ici sont les moins nombreuses en Europe si l’on se compare à l’Angleterre, la France ou la Belgique »  explique Pieter Jan Kleiweg de Zwaan, le responsable des questions de sécurité au sein du ministère des affaires étrangères néerlandaise.


Laxisme sous surveillance

Dans la façon d’affronter la radicalisation, les autorités hollandaises font le grand écart entre le souci de liberté et l’obligation de protéger leur population. « Le fait d’aller en Syrie ou même rejoindre Daech n’est pas un crime en soi. C’est un dilemme pour l’État qui doit apporter les preuves  de l’implication d’un individu dans une activité criminelle ». La majorité des responsables locaux sont unanimes pour ne pas céder à la tentation de la paranoïa sécuritaire. Contrairement à d’autres pays, le débat sur la déchéance de nationalité est une ligne rouge ici. «  Même si leur grands-parents sont nés au Maroc, ces jeunes sont des citoyens néerlandais. Est-il sage de les mettre en prison quand ils reviennent, ou est-il plus sage de les laisser évoluer dans la société et les observer et les aider avec le travail des éducateurs pour les déradicaliser ? C’est un grand dilemme. » se demande le responsable des affaires étrangères.

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