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12.01.2019 à 18 H 54 • Mis à jour le 12.01.2019 à 19 H 10 • Temps de lecture : 12 minutes
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n°405.Grand Stade de Tétouan: les «fausses prétentions» de l’Espagnol Lamela

Accusé dans la presse espagnole par le cabinet Estudio Lamela de « plagiat et usurpation » pour le projet du Grand Stade de Tétouan qui devrait sortir de terre en 2022, l'architecte tangérois Nawfal Bakhat a répliqué, documents et correspondances à l’appui pour démontrer sa paternité de l’œuvre, affirmant que son ancien partenaire n’avait qu’un rôle d’assistance technique du reste inachevé. Le Desk a interrogé les deux parties en conflit…

C’est un différend peu commun dans lequel Nawfal Bakhat, jeune architecte tangérois né à Rabat, est impliqué. Auteur du futur Grand Stade de Tétouan dont il a présenté la maquette immaculée au roi Mohammed VI en octobre 2015, il est depuis le 2 janvier au centre d’une polémique internationale après la parution d’un article résolument à charge sur les colonnes d’El Confidencial, un média en ligne réputé de centre-droit.


Accusé par l’architecte espagnol Carlos Lamela de « plagiat et usurpation », Nawfal Bakhat, rencontré par Le Desk dans son cabinet de Tanger le 6 janvier, nie toute violation de la propriété intellectuelle du projet supposément acquise au cabinet madrilène Estudio Lamela, comme il est exposé dans l’article.


Lecteur d’Heidegger, d’Oscar Wilde et de revues de géopolitique dont son bureau est tapissé autant que de beaux livres d’architecture et de design, Bakhat, reprend patiemment le fil de l’imbroglio pour démontrer, documents à l’appui, sa pleine paternité du projet.

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