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27.03.2019 à 00 H 08 • Mis à jour le 27.03.2019 à 00 H 08 • Temps de lecture : 7 minutes
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n°427.L’armée algérienne lâche Bouteflika et son cercle

Le chef d’état-major a demandé mardi 26 mars que soit engagée la procédure prévue par l’article 102 de la Constitution. Celui-ci prévoit le remplacement du président de la République si « pour cause de maladie grave et durable », il « se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions »

Le rôle de l’armée est généralement clé en contexte autoritaire et c’est encore plus vrai en Algérie. L’ANP, l’armée nationale populaire algérienne, est au centre du jeu depuis l’indépendance dans l’exercice du pouvoir comme dans le choix du président. Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, et vice-président de la défense, l’un des hommes les plus puissants du pouvoir algérien, vient de le rappeler ce mardi 26 mars.


En appelant à faire jouer l’article 102 de la Constitution qui prévoit la destitution du président en cas de maladie grave et durable ou de démission, il montre une porte de sortie à la crise qui secoue le pays depuis plus d’un mois et il rompt publiquement avec le clan présidentiel. La solution, selon lui, garantit les « revendications légitimes du peuple », est conforme à la Constitution et permet la « stabilité de l’État ».


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