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03.11.2021 à 16 H 38 • Mis à jour le 03.11.2021 à 16 H 38 • Temps de lecture : 5 minutes
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n°720.Les dessous de la purge opérée par Abdelilah Benkirane dans la direction du PJD

Élu à une écrasante majorité à la tête du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane a mis à l’écart toutes les grandes figures du « clan El Otmani » du secrétariat général. Une purge sans précédent en signe de revanche

Ecarté de la direction du PJD en décembre en 2017, Abdelilah Benkirane se tenait en embuscade, attendant le moment propice pour prendre sa revanche sur Saâdeddine El Otmani et son « clan des ministres ».


C’est reclus dans sa villa du quartier des Orangers à Rabat que l’ancien chef du gouvernement a savouré, le 30 octobre, sa victoire sans appel face à Abdellah Bouanou et Abdelaziz El Omari, raflant 81 % des voix. « Le parti a traversé une crise réelle, grave, avec des doutes et une confrontation avec certains partis pour nous imposer certaines choses. On a su baisser la tête et prendre sur nous », rumine-t-il, évoquant une nouvelle fois le blocage gouvernemental à la suite de son bras de fer avec Aziz Akhannouch, sans s’appesantir sur le naufrage du 8 septembre.


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