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04.08.2022 à 18 H 37 • Mis à jour le 04.08.2022 à 18 H 40 • Temps de lecture : 1 minutes
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Justice

8 mois de prison ferme à l’encontre de 14 migrants arrêtés après un ratissage dans le massif de Gourougou

Migrants

Quatorze migrants subsahariens arrêtés juin dernier ont été condamnés ce jeudi à huit mois de prison ferme au Maroc, ont fait savoir des sources associatives citées par l'AFP.


« Le tribunal de première instance de Nador a condamné ces migrants à huit mois de prison ferme, c'est un jugement très dur », a indiqué aux médias leur avocat, Mbarek Bouirig, qui compte faire appel.


« La peine prononcée contre ces migrants est injuste et injustifiable. Les migrants n'ont commis aucun délit. Leur tentative de franchir le poste-frontière était dans le but de chercher la protection internationale », s'est indignée, de son côté, l'Association marocaine des droits humains (AMDH - section Nador) dans un communiqué publié sur sa page Facebook.


L’ association conteste l’accusation et les éléments à charge notamment des dossiers médicaux présentés par les agents des services de sécurité attestant de leurs blessures.


« Les sept agents des services de sécurité présents lors du procès ont tous nié avoir été violentés par les migrants et aucun d'eux n'a pu reconnaître les migrants condamnés », a souligné l'AMDH, espérant que « la Cour d'appel allait innocenter les migrants ».


Les 14 migrants condamnés jeudi, en majorité des Soudanais, avaient été arrêtés le 23 juin, soit la veille du drame de Melilla, lors d'une opération de ratissage des autorités marocaines dans le massif de Gourougou, près de la frontière avec l'enclave espagnole de Melilla. Ils ont été poursuivis, entre autres, pour « appartenance à une bande criminelle d'immigration clandestine », « outrage à des agents de la force publique pendant l'exercice de leur fonction » et « désobéissance », selon leur défense.


Pour rappel, 33 autres migrants arrêtés dans la même affaire ont écopé le 19 juillet dernier de 11 mois de prison ferme chacun pour « entrée illégale » au Maroc. Vingt-neuf autres, dont un mineur, sont poursuivis devant la justice.

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