S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
27.07.2017 à 16 H 26 • Mis à jour le 27.07.2017 à 16 H 28 • Temps de lecture : 1 minutes
Par

CEDEAO: le Nigeria toujours réservé sur l’admission du Maroc

« La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) étudie les implications de l'admission du Maroc à la demande du mois dernier pour rejoindre l'organisation », a déclaré Geoffrey Onyeama, ministre des Affaires étrangères du Nigéria, rapporte Bloomberg. Une attitude qui reflète surtout celle du puissant pays d'Afrique de l'Ouest, pilier de l'organisation.


La demande du Maroc a été acceptée « sur le principe » par les dirigeants du groupe CEDEAO lors du sommet de Monrovia le 4 juin.


« Le principe, bien sûr, est celui de la non-hostilité envers le Maroc », a déclaré Onyeama lors d'une interview accordée à Abuja, le 20 juillet. « Il n'y a pas d'inimitié qui signifierait une réponse négative immédiate et automatique à une telle demande. Ce qui doit être examiné un peu plus, c'est toute la ramification technique ».


Pourtant, le Nigéria n'a pas envoyé une délégation de haut niveau au sommet de la CEDEAO après qu'il est apparu que le Maroc présenterait sa demande de rejoindre le bloc de 15 membres, précise Bloomberg. « Nous aurions préféré avoir eu l'occasion de discuter en interne et cela n'a pas été permis par le secrétariat de la CEDEAO », a déclaré Onyeama.


Plusieurs groupes de pression nigérians, y compris une organisation d'ambassadeurs à la retraite, exercent une pression sur le gouvernement nigérian pour rejeter la candidature de Rabat en raison du conflit sur le Sahara et la distance géographique du Maroc. « Le Nigéria reconnaît le territoire comme une nation indépendante, alors que le Maroc l'affirme comme faisant partie de son territoire », rappelle Bloomberg.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Par
Revenir au direct