S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
25.09.2022 à 12 H 04 • Mis à jour le 25.09.2022 à 12 H 32 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Disparition

Décès de Aicha Ech-Chenna, icône du combat pour les droits des femmes

Née à Casablanca en 1941, orpheline de père à trois ans, Aïcha Ech-Chenna a été, dès l’enfance, frappée par la violence des inégalités entre les femmes et les hommes. Cette « mère courage » engagée dans la défense des droits des femmes, maintes fois primée, est décédée ce 25 septembre après une vie de combat

Active depuis plus de 50 ans sur le terrain de lutte en faveur de la cause féminine, Aicha Ech-Chenna s'est éteint, annonce la deuxième chaîne 2M, à l'hôpital Cheikh Khalifa de la capitale économique où elle a été admise il y a quelques jours, apprend-on.


Elle était présidente-fondatrice de l'Association Solidarité Féminine, engagée dans le combat pour les droits des femmes et des enfants en situation de vulnérabilité.


Née à Casablanca en 1941, Aïcha Ech-Chenna est devenue une figure emblématique du militantisme marocain pour les droits humains et les droits des femmes.


Orpheline de père, elle est touchée par la cause des femmes et des enfants abandonnés. En 1996, Aïcha Ech-Chenna publie Miseria, un recueil qui traite d’histoires de victimes, des femmes malmenées, violées ou d’enfants abandonnés. Ce livre avait marqué l’opinion publique marocaine.


Son grand courage et ses actions pour la défense des droits humains ont été récompensés au niveau national et international à plusieurs reprises. Aïcha Ech-Chenna reçoit notamment le prix des Droits de l’homme de la République Française (1995), le prix Grand Atlas (1998), la médaille d’honneur reçue par le roi Mohammed VI, le prix Elisabeth Norgall (2005) et la consécration, avec le Prix Opus en 2009.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Revenir au direct