Deux skippers, dont un marocain, portés disparus en Méditerranée
Cela fait maintenant plus de deux semaines (depuis le 12 mai) qu'Emmanuel Rouffio et Mamoun Rtal Bennani sont portés disparus en mer. Les deux skippers expérimentés âgés respectivement de 63 et 34 ans ont quitté le port de Martigues dans le Sud de la France en direction de Tanger au Maroc le 5 mai dernier. L’embarcation, qui mesure sept mètres de long, devait passer cinq jours en mer avant de rejoindre le Royaume. Après avoir quitté Martigues, le bateau nommé « Sylphe », a donné son dernier signal le lendemain de son départ à 02h57 près du Golfe du Lion, nous explique Abla Rtal Bennani, proche d'un des skippers.
Selon notre source, ils ont pris le départ de Martigues, avec une météo annoncée de force 4 à 5, avec rafales possibles à 6. La Direction interrégionale de la mer Méditerranée (CrossMed)Crossmed assure pour sa part que les conditions de vent étaient « assez soutenues mais navigables d’autant plus qu’il s’agissait de personnes expérimentées et bien équipées »
« Aujourd'hui, nous avons pu définir une zone de recherche plus restreinte dans le bassin de la Méditerranée de l'Ouest et avons besoin d'un maximum de moyens aériens surtout pour permettre de ratisser la zone et les retrouve le plus tôt possible », nous confie la membre de la famille de Mamoun Rtal Bennani.
Un communiqué rédigé et fourni par deux membres des familles des navigateurs, Abla Rtal Bennani et Sophie Rouffio, posté ce lundi, relate les évènements : « C'est la femme d’un deux navigateurs qui, sans nouvelles de leur part, a prévenu le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage en mer (Crossmed) 6 jours après leur départ », fait-on savoir.
Le communiqué poursuit : « Le Crossmed a alors déclenché une enquête portuaire pour savoir si le bateau n'avait pas gagné un autre port de Méditerranée et diffusé un message d'alerte à l'attention des autres navigateurs de la région. Ainsi que diffusé leur signalement maritime, aérien côtier dans les mers Française, et étendu au du MRCC Madrid et MRCC de Tanger. En cas d’avarie grave tel un démâtage, l’hypothèse d’une longue dérive au milieu de la Méditerranée en direction des côtes espagnoles, italiennes ou algériennes est sérieusement envisagée mais rend les recherches laborieuses tellement la zone est étendue ».
Les deux navigateurs étaient bien équipés en termes de sûreté et disposaient d’un stock important d’eau et de vivres. « Aucune épave ou équipement n’ayant été retrouvé, l’espoir de retrouver les deux navigateurs vivants est toujours permis » conclut le communiqué.
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02.10Ferroviaire
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