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10.05.2019 à 15 H 42 • Mis à jour le 10.05.2019 à 22 H 45 • Temps de lecture : 2 minutes
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Moyen-Orient

Iran: Pas question de discuter avec les Américains, disent les pasdaran

Les Gardiens de la Révolution islamique ont affirmé vendredi que l'Iran refusait de négocier avec les Etats-Unis tandis qu'un haut responsable religieux mettait en garde la force navale américaine présente au Moyen-Orient.


Jeudi, le président Donald Trump, qui a récemment ordonné l'envoi du porte-avions Abraham Lincoln et de son groupe aéronaval dans la région, a invité l'Iran à dialoguer sur le dossier nucléaire.


« Il n'y aura pas de discussions avec les Américains et ceux-ci n'oseront jamais lancer une action militaire contre nous », a affirmé le général Yadollah Javani, chef du bureau politique des Gardiens de la Révolution.


« Notre nation (...) sait qu'on ne peut pas faire confiance aux Américains », a ajouté le général dont les propos étaient rapportés par l'agence de presse Tasnim.


A Ispahan, dans le centre du pays, l'ayatollah Youssef Tabatabai-Nejad, un « dur » du régime, a mis en garde les Etats-Unis, indique l'agence Isna. « La flotte américaine, qui coûte des milliards de dollars, peut être détruite avec un seul missile », a-t-il dit.


« S'ils tentent quelque chose, ils auront affaire à des dizaines de missiles car alors ce ne seront plus les responsables (du gouvernement) qui auront à agir avec prudence mais les choses seront prises en main par notre dirigeant bien aimé » l'ayatollah Ali Khamenei, a-t-il ajouté.


L'ayatollah Tabatabai-Nejad est le représentant à Ispahan du guide suprême de la révolution. Khamenei est largement considéré comme partisan d'une ligne dure et opposé au camp modéré représenté par le président Hassan Rohani.


Des milliers d'Iraniens ont par ailleurs manifesté après les prières du vendredi à Téhéran et dans d'autres villes du pays pour appuyer la décision du gouvernement de suspendre une partie de ses engagements pris dans le cadre de l'accord international de 2015 sur le nucléaire, dont les Etats-Unis se sont retirés.


Téhéran a donné 60 jours aux autres signataires de l'accord pour mettre en oeuvre leurs promesses de protéger Téhéran contre les sanctions de Washington.


« L'Amérique doit savoir que leurs sanctions sont sans effet », scandaient les manifestants.


L'USS Abraham Lincoln a franchi jeudi le canal de Suez pour gagner la mer Rouge. Des bombardiers B-52 sont par ailleurs arrivés sur la base d'Al Oudaïd, au Qatar, a annoncé le Commandement central (CENTCOM) américain.

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