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25.05.2016 à 11 H 45 • Mis à jour le 25.05.2016 à 11 H 45 • Temps de lecture : 1 minutes
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La fédération des éditeurs accuse les cafés de ruiner la presse écrite

« Aujourd’hui un journal est lu par six personnes en moyenne. Alors qu’il existe un potentiel de 1,2 million de lecteurs par jour au Maroc, la presse n’en capte que 200 000 en terme de vente directe. Cela nous occasionne une perte sèche de 1, 5 milliard de dirhams par an  », affirme au Desk le président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), Noureddine Miftah. Pour arrêter cette hémorragie, la FMEJ propose d'introduire un amendement dans la dernière mouture du code de la presse, qui interdirait aux cafés de mettre les journaux à disposition de leurs clients et de prévoir un contrôle du respect de cette obligation. « Il existe des chaines de télévision privées qui inspectent les abonnements contractés par les cafés, pourquoi la presse nationale n’aurait pas le droit de contrôler la consommation des journaux dans ces lieux ? » s'interroge Noureddine Miftah, faisant allusion notamment à Bein Sports. Reste à savoir si cette proposition sera finalement adoptée et comment un tel contrôle pourrait être mis en place.

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Par @HichamMood
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