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11.05.2020 à 21 H 36 • Mis à jour le 11.05.2020 à 21 H 36 • Temps de lecture : 2 minutes
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La mémoire sélective du prince Hicham

Dérangeante épitaphe que celle du prince Hicham à Feu Fadel Iraki à laquelle il n’associe à sa mémoire que quelques couvertures du « Journal » qui lui avaient été consacrées. Un collage de mauvais goût servi par celui qui, lorsqu’il criait à son supposé bannissement, oeuvrait inlassablement pourtant en coulisses à sa perte.


De toutes ces Unes, aucune n’est le fait de Fadel Iraki qui ne s’immisçait jamais dans la rédaction, mais le prince qui cherche la moindre occasion pour revenir aux devants de l’actualité essaie d’associer sa réputation à celle d’un média considéré de tous aujourd’hui comme un marqueur de son temps.


Hicham Alaoui n’a jamais été d’un soutien quelconque à cette expérience. Bien au contraire. Il a, comme avec d’autres journalistes, laissé croire qu’il militait pour le bien du pays pour régler ses comptes avec le Palais avec qui, il était depuis 1999 en délicatesse.


Dans toutes ses contributions, les idées qui pouvaient alimenter les débats de l’époque sur la trajectoire que pouvait prendre le Maroc après l’avènement du règne de Mohammed VI étaient systématiquement reléguées au second plan, au profit d’une série d’histoires malsaines et apocryphes qu’il servait continuellement à ses interlocuteurs. Son objectif était tout simplement de se positionner en tant qu’alternative inimaginable à un pouvoir légitime.


Aujourd’hui encore, alors qu’il est confiné à Rabat, Hicham Alaoui fait feu de tout bois allant même à en appeler à la mémoire d’un défunt qui l’aurait à coup sûr contredit, comme il a été contredit dans les colonnes d’Akhbar Al Yaoum par Aboubakr Jamai qui affirme que la proximité du « Journal » avec ce prince a davantage nuit à ses animateurs qu’elle ne leur a servi.


Il y a quelques années, j’ai témoigné de tout cela dans un ouvrage qui retrace sa « folle ambition » et ses petits complots. Des révélations et des faits implacables pour lesquels il a engagé contre moi des poursuites judiciaires devant les tribunaux français. La justice de ce pays qu’il affectionne, dit-il, pour ses Lumières, l’a débouté, le renvoyant, elle aussi, face à ses mensonges.


Ali Amar, co-fondateur du Journal est directeur de la publication du Desk

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Par @MarocAmar
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