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23.11.2018 à 08 H 40 • Mis à jour le 23.11.2018 à 08 H 40 • Temps de lecture : 1 minutes
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Moyen-Orient

Le Qatar ne voit pas d’issue à la querelle avec l’Arabie saoudite

Le Qatar ne voit pas d'issue à la querelle avec plusieurs de ses voisins du Golfe qui dure depuis plus d'un an, accusant l'Arabie saoudite de « comportement irréfléchi » et demandant que les commanditaires du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi soient traduits en justice.


L'Arabie saoudite, soutenue par les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte, a décidé en juin 2017 d'imposer un embargo économique et diplomatique contre le Qatar, lui reprochant d'être trop proche de l'Iran, grand rival régional de Ryad, et l'accusant de soutenir le terrorisme.


Doha, qui rejette ces accusations, a annoncé en juin dernier qu'il assignait les Emirats devant la Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies pour « violations des droits de l'homme ».


S'exprimant lors d'une conférence internationale organisée à Rome, le ministre qatari des Affaires étrangères a déclaré que Doha continuerait à commercer avec Téhéran malgré les sanctions américaines visant l'Iran, soulignant l'aide apportée par Téhéran pour surmonter le boycott.


Cheikh Mohammed bin Abdoulrahman al Thani a ajouté que le Qatar était prêt à servir de médiateur entre les Etats-Unis et l'Iran. « Nous voyons un désaccord entre notre principal allié et notre voisin, ce n'est pas une situation confortable », a-t-il dit.


Il a par ailleurs qualifié le comportement de l'Arabie saoudite « d'irréfléchi » pour la sécurité de la région.


Doha reproche à Ryad de ne pas donner suite aux démarches de la communauté internationale pour mettre fin à leur querelle, a déclaré le ministre qatari.


L'Arabie saoudite est montrée du doigt par la communauté internationale pour le meurtre du journaliste et opposant Jamal Khashoggi le 2 octobre dernier au consulat saoudien d'Istanbul, une affaire qui a tendu les liens de Ryad avec certains pays occidentaux.


« Les responsables du meurtre de Khashoggi doivent être traduits en justice, peu importe qui ils sont », a dit cheikh Mohammed bin Abdoulrahman al Thani, précisant attendre les conclusions de l'enquête.

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