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05.02.2021 à 13 H 15 • Mis à jour le 05.02.2021 à 13 H 15 • Temps de lecture : 1 minutes
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L’ex-président tunisien Moncef Marzouki soutient Maâti Monjib

L’ex-président tunisien Moncef Marzouki a exprimé « tout son soutien », hier 4 février à « Maâti Monjib et aux prisonniers d'opinion au Maroc ». L’ancien dirigeant a relayé sur Facebook le communiqué publié mercredi 20 janvier dernier, au sujet de la réunion internationale des « Comités de soutien au défenseur des droits humains Maâti Monjib et aux autres prisonniers politiques au Maroc ». Ce rassemblement s’est tenu après l’audition spéciale convoquée par le juge d’instruction à Rabat et alors que les détenus avaient engagé une grève de la faim de 48 heures.


Pour l’occasion, se sont retrouvées les familles de Maâti Monjib, Omar Radi, et Soulaiman Raissouni, ainsi que des représentants des comités au Maroc et au Canada, un des avocats marocains présent à l’audition, mais également les avocats français William Bourdon et Vincent Brengarth, qui défendent notamment le militant politique russe Alexeï Navalny, en plus de plusieurs journalistes.


La défense a d'ailleurs engagé plusieurs requêtes pour vice de procédure. Parmi les griefs formulés : « l’arrestation qui s’apparente à un enlèvement sans mandat d’arrêt en violation du code de procédure pénal marocain » et « les difficultés d’accès au dossier par les avocats de la défense à qui est refusée une copie des pièces », qui compliquent le travail des avocats et constituerait « une violation grave des règles de procédure garantissant le droit à un procès équitable ». Le collectif annonce par la même occasion que les avocats ont déposé une demande de remise en liberté de Maâti Monjib, « à laquelle le juge d’instruction devrait répondre dans les deux ou trois jours ».


De fait une campagne internationale est lancée, en écho aux nombreuses voix qui s’élèvent de part le monde. « Le Comité de soutien France a décidé de constituer une équipe internationale d’avocats coordonnée par le Cabinet de Me Bourdon pour appuyer la défense au Maroc, engager des procédures en France et au niveau international », conclut le communiqué.


Les autorités marocaines ont de leur côté exprimé leur total désaccord avec les récriminations qui leur sont adressées à l’international par les groupes de soutien à Monjib ou aux autres prisonniers.

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