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26.09.2023 à 21 H 27 • Mis à jour le 26.09.2023 à 21 H 52 • Temps de lecture : 2 minutes
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Diplomatie

L’intervention du Maroc à l’AG de l’ONU réduite à l’intervention de l’ambassadeur Hilale

Le Maroc a réduit cette année son intervention à l'Assemblée générale des Nations Unies au niveau d'ambassadeur, étant l'un des six pays à avoir opté pour ce format dans le forum le plus important de la diplomatie mondiale.


C'est Omar Hilale, ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies depuis quinze ans, qui a pris la parole, dernier pays à le faire lors de la session de cette année pour raison protocolaire, après les autres délégués qui ont opté pour le même niveau, fait remarquer l'agence espagnole EFE.


Seuls cinq autres pays - le Vanuatu, le Canada, Saint-Marin, le Bénin et la Corée du Nord - ont choisi d'être représentés par leurs ambassadeurs, ce qui, dans le cas du Canada, n'a pas empêché le Premier ministre Justin Trudeau de participer à plusieurs événements parallèles et de maintenir un programme de contacts intense au cours de la semaine écoulée.


C'est la première fois depuis de nombreuses années que le Maroc opte pour une représentation aussi faible, ne profitant pas pleinement de la tribune de l'Assemblée générale pour la diplomatie de haut niveau : cette année, 137 chefs d'État ou de gouvernement étaient présents à New York.


L'année dernière, c'est le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, qui a représenté Rabat, et ce depuis au moins 2018, une règle qui n'a été brisée qu'en 2021, lorsque c'est le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a pris la parole au nom du Maroc.


Pour sa part, le roi Mohammed VI s'est rendu pour la dernière fois à l'ONU en 2014 et n'y est pas retourné depuis.


La raison pour laquelle le Maroc a choisi de réduire sa représentation cette année est inconnue – certaines sources à Rabat, relève Le Desk, évoquent mezzo voce le calendrier chargé de l’après-séisme- alors qu’il insiste pour que le différend régional autour du territoire du Sahara Occidental soit débattu que dans le cadre onusien du Conseil de sécurité.


A cet égard, l'ambassadeur Hilale a réitéré la position du Royaume selon laquelle l'autonomie du Sahara, « dans le cadre de l'intégrité territoriale du Maroc, est la seule solution à ce conflit régional fabriqué ».


Ce n'est que sur cette base, a-t-il dit, que l'on peut imaginer la tenue éventuelle de « tables rondes » entre les parties au conflit à l'avenir, mais il a souligné que l'Algérie doit être incluse dans ces tables rondes en tant que « principale partie à ce conflit ».


L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU a, par ailleurs, indiqué que le Maroc fait de nouveau part de « sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire catastrophique dans les camps de Tindouf, où le pays hôte, l’Algérie, a cédé ses pouvoirs, de manière illégale, à une milice séparatiste armée aux liens avérés et confirmés avec des réseaux terroristes et criminels », rapporte pour sa part la MAP.

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