S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
30.01.2017 à 20 H 07 • Mis à jour le 30.01.2017 à 20 H 09 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Immigration

L’ultimatum de Trump à ses diplomates dissidents

La Maison Blanche a lancé ce lundi un ultimatum aux diplomates américains qui ont protesté officiellement contre le décret pris par le président Donald Trump suspendant l'entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays musulmans. "Soit ils acceptent le programme, soit ils s'en vont", a déclaré Sean Sicer, porte-parole de l'exécutif américain. De nombreux diplomates américains se sont associés pour dénoncer officiellement le décret anti-immigration pris vendredi par Donald Trump, et qui suspend l'entrée aux Etats-Unis de ressortissants de pays musulmans et de réfugiés. Les diplomates et cadres du ministère des Affaires étrangères ont utilisé un "canal" officiel dit "de dissidence" pour contester cette ordonnance, a indiqué le porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner. Selon le Wall Street Journal, plus de 100 diplomates et cadres sont impliqués."Nous valons mieux que cette interdiction", peut-on lire dans le memo, dont la presse américaine a eu copie. "Fermer nos portes à plus de 200 millions de voyageurs légitimes [...] ne rendra pas notre pays plus sûr", estiment aussi les diplomates. "De plus, une telle décision va à l'encontre de valeurs américaines essentielles." Le "canal de dissidence" a été créé en 1971, explique le Washington Post. Il permet aux diplomates d'exprimer un désaccord profond avec une politique mise en œuvre, et appelle à une réponse du secrétaire d'Etat. L'an dernier, plus de 50 diplomates avaient signé un memo similaire pour s'opposer à l'action américaine sur la Syrie.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Revenir au direct