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06.04.2021 à 00 H 04 • Mis à jour le 06.04.2021 à 00 H 04 • Temps de lecture : 3 minutes
Par
Maroc-Algérie

«Négociations directes» sur le Sahara: Bourita répond à Boukadoum

Le règlement du conflit autour du Sahara reste tributaire d’un dialogue entre les deux véritables parties qui sont le Maroc et l’Algérie, a affirmé, lundi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, faisant manifestement référence aux récentes sorties de son homologue algérien Sabri Boukadoum appelant « les deux parties (le Maroc et le Polisario, ndlr), à ouvrir des négociations directes et sérieuses »


« Une solution sera trouvée quand les deux véritables parties se mettent autour de la table pour se mettre d’accord », a dit Bourita, lors d’une conférence de presse conjointe avec la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, Aïssata Tall Sall, à l’occasion de l’ouverture par le Sénégal d’un consulat général à Dakhla, soulignant que « pour le Maroc, l’Algérie est la véritable partie ».


« A travers tout ce qu’elle dit et fait, sa mobilisation et ses positions, l’Algérie montre qu’elle est la véritable partie…C’est elle qui confirme ce constat au quotidien par les déclarations, les actes, les mouvements », a-t-il dit, relevant que « le Maroc est d’accord que la solution ne peut être que maroco-algérienne ».


Le ministre a fait observer que l’Algérie « adopte une position et une orientation et constitue une véritable partie dans le conflit, dans sa création et sa poursuite, et, partant, elle doit assumer la responsabilité de son règlement à la mesure de sa responsabilité dans sa création », ajoutant que « le processus politique a des déterminants, dont le principal consiste à dire que la véritable partie doit se défendre dans le cadre de négociations et non en lançant des déclarations ».


Bourita a indiqué, d’autre part, « qu’en abordant la question des droits de l’homme et la Minurso, la diplomatie algérienne suscite l’étonnement et parfois même l’ironie », estimant que les éléments dont parle la diplomatie algérienne sont « erronés », en ce sens « qu’au moins le tiers des 17 missions des Nations Unies ne s’intéresse pas aux droits de l’homme, ce qui constitue une fourberie qu’il convient de démêler ».


Il a insisté que « le Maroc est clair sur cette question, et ce n’est pas l’Algérie qui viendra parler de droits de l’Homme…Peut-être que c’est la dernière à en parler », ajoutant que « le rôle de la Minurso est on ne peut plus clair et consiste seulement en la surveillance du cessez-le-feu ».


« Malheureusement, la Minurso souffre aujourd’hui de restrictions à ses mouvements. Et là il faudra s’interroger sur qui entrave l’action de la Minurso et qui l’empêche de surveiller le cessez-le-feu à l’est du mur de sécurité ? », a-t-il fait observer.


Il a réaffirmé, à cet effet, que « le Maroc est attaché au cessez-le-feu, mais ripostera avec fermeté à toute menace à sa sécurité et sa sûreté », ajoutant que « le Royaume est attaché au processus politique et accompagne de manière constructive les démarches entreprises par le secrétaire général des Nations unies dans ce cadre ».


Bourita a relevé que le Maroc, (…), « adopte la diplomatie de la clarté, car il considère que la contradiction entre actes et paroles décrédibilise l’action diplomatique, de même que la production de fourberies ne contribuera pas à faire avancer le dossier ».


« Ce n’est point le temps des manœuvres. C’est l’heure de l’action sérieuse si la stabilité de la région intéresse l’Algérie, autant que le Maroc », a-t-il conclu.

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