Répression des enseignants contractuels: la DGSN se défend
Dans un communiqué publié ce jeudi, la DGSN se défend d'avoir enfreint la loi en réprimant la manifestation des enseignants contractuels qui a eu lieu ce 20 février. Selon les autorités, « lesdites interventions ont été opérées dans le cadre de la loi, tout en veillant à équilibrer et à concilier la protection de la sécurité et de l'ordre publics, d'une part, et la garantie des droits et des libertés, d'autre part ».
La DGSN précise que s'il y a eu répression, c'est en raison de quelques participants qui auraient fait « irruption au milieu des dispositifs de sécurité qui étaient en place pour protéger les biens publics et privés ». Ces agissements auraient motivé la décision d'user « d'équipements préventifs afin de disperser la foule ». D'après la communication de la sûreté nationale, près de cinq éléments des forces de l'ordre ont été blessés durant les évènements du 20 février. Quant aux participants, aucune arrestation n'a été enregistrée avance la même source.
Initiée par la coordination nationale des enseignants contractuels, la manifestation, coïncidant avec la commémoration du 20 février 2011, visait à dénoncer la situation des enseignants contractuels. Ceux-ci dénonçant le statut de fonctionnaire qu'ils ont perdu, au profit de celui de contractuel. Les académies régionales avaient récemment publié un contrat annexe, en plus du contrat initial déjà signé par les deux parties.
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