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26.02.2019 à 12 H 32 • Mis à jour le 26.02.2019 à 12 H 32 • Temps de lecture : 2 minutes
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Iran

Rouhani essaie de convaincre Zarif de revenir sur sa décision

Quelques heures après sa démission surprise de son poste de ministre des affaires étrangères iranien, l’avenir de Mohamed Javad Zarif n’est toujours pas clair. Alors que l’administration du président Rouhani essaie de le convaincre de changer d’avis, des négociations seraient en cours selon la presse iranienne et il semblerait en tout état de cause que Rouhani n’est pas prêt à accepter de se séparer du chef de sa diplomatie.


Dans son discours prononcé aujourd’hui, le président iranien n’a pas précisé s’il acceptera ou pas la démission de son ministre. Rouhani n’a pas évoqué et commenté directement la démission de Zarif mais a fait l’éloge de son ministre « qui était toujours en première ligne dans le combat avec les Etats-Unis », affirmant par ailleurs, que le président syrien a tenu à remercier ses efforts.


La démission inattendue de Zarif ne serait pas une première, selon des médias iraniens. Mais celle-ci est la plus sérieuse et par laquelle le ministre tient à rappeler à ses dirigeants qu’il est « le maitre » de la politique extérieure.


Zarif l’a fait en protestation a la réunion entre Rouhani et Bashar Assad a laquelle il n’a pas assisté, ni n’a étéinvité, n’étant même pas aux courant de cette visite, selon plusieurs sources iraniennes.


Des officiels iraniens proches de Rouhani ont expliqué aux journalistes, qu’il s’agissait d’une « erreur administrative » due au manque de coordination et qu’elle n’a rien d’intentionnelle.


« Après les images d'aujourd'hui - la visite du président syrien- Javad Zarif n'a plus aucune crédibilité dans le monde en tant que ministre des Affaires étrangères », a déclaré le concerné hier au site Entekhab.


Tard le soir, plusieurs diplomates iraniens ont exprimé leur volonté de démissionner si jamais le départ de Zarif est acté. « Je demande à mes frères et sœurs au ministère de rester dans leurs postes pour défendre le pays de toute menace, et d’éviter ce genre de décisions. J’espère que ma démission aidera le ministre à revenir à sa place légale dans les relations extérieures », a réagi Zarif aujourd’hui.


A cette date, le bureau du Guide suprême de la Révolution islamique, Ali Khamenei, n’a fait aucun commentaire sur cette crise.

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