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22.12.2020 à 11 H 05 • Mis à jour le 22.12.2020 à 11 H 05 • Temps de lecture : 1 minutes
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Sahara: pas de communiqué suite à la réunion du Conseil de sécurité

Lundi soir, à la demande de l’Allemagne, plusieurs hauts responsables de l'ONU ont consacré une réunion à huis clos, à l’examen de la question du Sahara occidental. Ils ont été informés par Bintou Keita, sous-secrétaire général pour l'Afrique, et Colin Stewart, représentant spécial et chef de la MINURSO sur les derniers développements dans la région.


Cette rencontre organisée en visioconférence arrive suite à la reconnaissance par le président Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara, lors d’un accord tripartite incluant la normalisation avec Israël. La réunion qui s’est finalement conclue sans qu’aucun communiqué ne soit publié, aurait été ponctuée de divergences entre les membres de l’instance exécutive de l’ONU.


« Il n'y a pas de changements opérationnels majeurs de notre part », a déclaré le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, avant le briefing du Conseil.


« Notre position sur les annonces concernant le Sahara occidental est inchangée et cela ... nous continuons de croire qu'une solution peut être trouvée par le dialogue sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.


Sans nommer les États-Unis, l'ambassadeur sud-Africain à l’'ONU, Jerry Matjila, a déclaré aux journalistes après le briefing du conseil que « les décisions contraires aux décisions collectives multilatérales doivent être découragées et ignorées sans équivoque. »


« Nous pensons que toute reconnaissance du Sahara occidental en tant que partie du Maroc équivaut à reconnaître l'illégalité car une telle reconnaissance est incompatible avec le droit international », a-t-il déclaré.


Le même jour, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, cité par l’agence officielle algérienne, a accusé le Conseil de sécurité et la Minurso de faire partie du problème.


« Le Conseil de sécurité et la Minurso sont une partie du problème », a-t-il accusé en critiquant le contenu des résolutions. « Ils ont même commencé à tenter de modifier le fond de la résolution », a-t-il ajouté en affirmant que la Mission de l’ONU « ne fait rien », au moment où le rôle de cette mission est justement d’observer.

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