Boussaid et Aujjar sur le pont pour redorer l’image du RNI
S'adressant à la jeunesse de son parti lors d’une réunion tenue samedi 28 octobre à Casablanca, les ministres des Finances et de la Justice ont voulu convaincre sur le fait que le RNI n’était pas un parti de l’Administration servant aux jeux de pouvoir, alors que la formation politique dirigée depuis quelques mois par Aziz Akhannouch a traversé sans une égratignure les soubresauts consécutifs au « rapport Jettou » sur la contestation rifaine.
« Ne vous fiez pas à ceux qui disent que nous sommes un parti de l'Administration car nous avons des principes et des positions claires lorsqu'il s'agit de défendre ce qui est juste », a déclaré Boussaïd, cité par Telquel.ma, tandis que Mohamed Aujjar a insisté pour dire que « le RNI n'est pas tombé du ciel ».
Pas un mot n’a été cependant prononcé sur l’attitude du RNI dans le dégagement de Abdelilah Benkirane de la présidence du gouvernement, ni sur les tout récents limogeages qui ont décimé une partie de la classe politique. Par contre, les deux figures ministérielles sont allées chercher dans les tréfonds de l’histoire du parti de la colombe fondé en 1978 par Ahmed Osman pour évoquer quelques faits d’armes du temps de Driss Basri, le vizir omnipotent de Hassan II qui faisait et défaisait à sa guise les partis héritiers du Mouvement national…
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