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18.01.2017 à 17 H 43 • Mis à jour le 18.01.2017 à 17 H 43
Par
Istiqlal-PJD

Hamid Chabat a-t-il définitivement tourné le dos à Abdelilah Benkirane ?

L’istiqlal a-t-il finalement choisi de tourner le dos à Benkirane ? Quarante-huit heures à peine après le passage en force du vote des instances de la Chambre de représentants ayant mené au sacre de Habib El Malki (USFP) et après un premier coup de semonce la veille, Al Alam, organe officiel du parti dirigé par Abdallah Bakkali, proche lieutenant de Hamid Chabat, a tiré à boulets rouges contre ses alliés du PJD. L’article (non signé) en Une de son édition de ce mercredi 18 janvier accuse la direction du PJD de « s’être comportée de manière cavalière et pour lever toute équivoque, le groupe istiqlalien s'est retiré de la séance dédiée à l’élection du président de la Chambre des représentants ». L’Istiqlal attendait une réponse du PJD pour coordonner leurs actions au moment du vote, l’idée étant de contrer Habib El Malki par le dépôt d’une candidature émanant du PJD que les Istiqlaliens comptaient appuyer. L’annonce du vote blanc par Abdelilah Benkirane, deux heures à peine avant le passage à l'urne, a été vécue comme un « lâchage en règle (…) », faisant prendre le risque au chef du gouvernement désigné de « former un gouvernement sans consistance ». L’Istiqlal l’accuse de n’avoir pensé « qu’à sauver sa peau », préfigurant ainsi d’une rupture qui pourrait se traduire par un renoncement à soutenir vaille que vaille les actions de la future coalition gouvernementale.

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