Ilyas El Omari: Ceuta et Melilla sont à comparer avec la Cisjordanie

Le désormais chef de l’opposition continue de faire des réseaux sociaux son principal canal de communication. Cette fois-ci, c’est du sort réservé aux contrebandières du Nord, sa région d’origine, qu’il veut sensibiliser l’opinion publique. Et il faut dire qu’il n’y va pas par quatre chemins, d’autant qu’en l’espace d’un mois trois femmes sont décédées des suites des bousculades incessantes au poste-frontière de Tarajal II avec l’enclave espagnole de Ceuta.
« Ce qui s’est passé ce matin me rappelle ce qui se déroule devant le mur de séparation sioniste », a écrit Ilyas Elomari sur sa page Facebook, établissant un parallèle entre le grillage érigé autour des deux possessions espagnoles que sont Ceuta et Melilla en terre marocaine et le fameux mur de béton qui sépare l’Etat d’Israël et certains territoires occupés en Cisjordanie. Il élargi la comparaison avec les souffrances infligées aux Palestiniens aux check points autour de l’esplanade des mosquées à Jérusalem.
Le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui avoue son impuissance devant la situation annonce qu’il envisage d’organiser une sorte de colloque international sur « l’économie des frontières irréelles ».