La levée de l’embargo sur l’Iran aggrave l’endettement du raffineur

La levée de l’embargo sur l’Iran, entrée officiellement en vigueur le samedi 16 janvier, vient aggraver le cas Samir. Le raffineur traînait en effet une ardoise de 120 millions de dollars auprès du courtier londonien Ferland, mandataire de la National Iranian Tanker Company. « La dette a été confirmée depuis longtemps par une lettre de crédit, mais était toutefois en suspens en raison de l’embargo imposé à l’Iran  », confirme un haut cadre de la Samir. Devenu exigible de fait après l’accord scellé entre Téhéran et les grandes puissances mondiales, cette dette vient ainsi se rajouter à la longue liste des créances impayées du raffineur contrôlé par Cheikh Al Amoudi. Le total des créances fournisseurs de la Samir dépasse désormais le milliard de dollars.